Happy meet[PV Johan Faust]

C'était un de ces jours qui peuvent paraître tout à fait ordinaire, le genre de jour où on s'ennuie passablement, où on erre, l'esprit vide dans les rues, à chercher de quoi se distraire. Un jour, presque comme les autres, en somme. Et si cela est de la répétition, quand on a rien à dire, on rabache...

Ce jour là, le soleil brillait, éclairant la colline de Shinden no Nozomi de sa douce lumière dorée. Aane marchait tranquillement, sur les flancs de la colline, en chantonnant. Depuis un certain temps déjà, elle rêvait de venir ici, aussi avait-elle profité du fait qu'il n'y ait personne dans les alentours et qu'elle n'ait rien à faire pour y aller en toute tranquillité. En même temps qu'elle avançait, elle chantonnait le nom de Jömungrandr, à la fois sa chimère et le Serpend de Midgard dans la mythologie scandinave. Mais elle ne l'invoquait pas. Elle voulait attendre d'être en haut de la colline. Aane avait traversé le village et s'était ensuite dirigée vers la colline, cherchant un endroit tranquille qu'elle avait apparemment trouvé. A présent, la jeune fille souriait, tout en gravissant la pente de l'immense colline. Elle ne pensait ni au soleil qui tapait dans son dos, ni à ce qu'elle pourrait trouver en haut si elle y arrivait, ni aux brins d'herbe qui effleuraient ses jambes pendant la montée. Elle fermait les yeux, sentant en elle la présence de sa chimère, laissant aller rêves et pensées, laissant de côté les souvenirs. Pour une fois qu'elle ne pensait à rien, elle était heureuse. Elle en avait fini d'être plongée dans ses livres, ou tout du moins pour aujourd'hui.
Arrivée en haut de la colline, la jeune fille découvrit un tout autre monde. Devant elle se dressait un temple immense et magnifique. Elle n'en avait jamais entendu parler, mais maintenant qu'elle le voyait, elle s'en moquait un peu. Si sa timidité ne l'aidait pas à s'intégrer, tant pis ! Il en coûte ce qu'il en coûte. Tout commença par une visite du temple. Il était immense, et les salles qu'il comportait encore plus, du moins pour l'oeil. Aane eut tôt fait de s'y perdre si elle n'avait pas eu l'idée de prendre des repères de ci de là. Au terme de deux ou trois salles, Aane perdit toute notion du temps, et elle ne sut pas quand exactement, sa visite s'acheva. Toujours souriante et mise de bonne humeur par l'exploration du temple, elle s'installa près de ce dernier et fit apparaître Jörmungrandr. L'immense chimère lui coula un doux regard et Aane le lui rendit en lui caressant le nez. Ce lieu reculé était idéal, elle allait apprendre à mieux, beaucoup mieux que jusque lors, connaître sa chimère... Quand elle se retourna, alertée par un bruit de pas.

Macalania.
Ville de voyage. L’ivresse de la liberté, la sauvagerie des cieux. Voila tout ce à quoi le simple nom de cette ville faisait penser.
Pourtant Johan en l’instant n’éprouvait ni l’ivresse de la liberté, et se trouvait bien loin des cieux. La sauvagerie elle était bien présente. Envers cette satanée bécane !
Sleipnir l’avait accompagné dans bien des contré, volé dans des cieux improbable et rugis en des lieux inconnu pour beaucoup. Mais quant il était question de changer des pièces… c’était une véritable horreur !
Et ce à cause du prix de ses dernières. Sleiplir étant un Racer aux capacités simplement monstrueuse, en cause ses composant, tous d’une qualité et d’une rareté exemplaire, le prix des dit composant était tout aussi monstrueux.
A vrai dire, de part leur qualité, il n’avait qu’a en changer qu’en de très très rare occasion (bien heureusement) mais elle demeurait encore trop fréquente à son goût. Pour trois malheureuses pièces, il avait dépensé presque un mois de salaire. Et le salaire d’un Hunter était conséquent !
Bien heureusement se fou de la mécanique qu’il était oubliait bien vite ses désagrément quant il pouvait enfin plonger ses mains dans le Suziel. Cet ersatz d’huile était d’une qualité supérieure, et dégageait une odeur qu’il adorait. Allongé sous sont destrier, il se laissait allé à se plaisir qu’était la mécanique.
Il était sur de pouvoir travaillé tranquillement la ou il était. Ayant entreposé son Racer a dans l’ombre de l’édifice, il passait inaperçu. En effet la plupart des individus arrivant ici, saisi par la grandeur et la prestance du bâtiment n’était jamais traversé par l’idée de faire le tour de l’édifice.
Non pas qu’il se cachait, il aimait travailler seul rien de plus.
Après près d’une heur de bidouillage technique, on vint le sortir de sa douce rêverie.

*Il se passe quelque chose d’étrange…*

Voila plusieurs années que la voix de Lilith résonnais dans sa tête, il aurait sans doute du s’y faire… mais présentement noyé dans la satisfaction du bricolage il se laissa surprendre.
Soulevant la tête sous la surprise, il se cogna violement contre la masse compacte de puissance qu’était Sleipnir.

*Tatatataaaaaaaa ! Je t’ai déjà dit de ne pas me parler quant je bricole !*

*Va plutôt voir de l’autre coté du temple idiot !*

Après un soupire, Johan baissa les bras. Désobéir à Lilith était possible, mais pas recommandé.
Se levant tout en s’essuyant les mains à l’aide d’un chiffon, il se dirigea vers le lieu indiqué par Lilith. Quant elle le dérangeait, c’était souvent pour de bonne raison. Et il ne regrettait que rarement le déplacement.
Celui- ci en l’occurrence ?
Simplement fabuleux !
Un dragon ! il n’en avait jamais vu auparavant… Il était sublime.
D’un noir aussi profond que Sleipnir, d’une grâce improbable et au regard aussi perçant qu’attrayant.
Fasciné par la créature, il n’avait presque pas remarqué la petite demoiselle devant l’immense créature. Cette dernière se retournant laissa à Johan le luxe de l’observer. Elle était jeune, quatorze peut-être quinze ans avait un visage doux bien que marqué par une méfiance certaine dans l’instant.

*C’est elle qui à amené cette… chose, elle peu déchiré le voile de l’éther*

*…hein ?*

*C’est une invocatrice si tu préfère*

La simple intonation de cette phrase laissa à Johan l’image d’une Lilith haussant les yeux au ciel de consternation. Oubliant bien vite les dires de Lilith, Johan s’approcha sans craindre aucune de l’imposante créature. Comme fasciné par le tandem que formait les deux être, le petit aussi charmant que méfiant et le grand aussi imposant que protecteur, il ne pu prononcer qu’une phrase des plus courtes.

-Il est sublime !

-Il est sublime !

Aane, déjà en partie retournée, fit un complet demi-tour d'un seul bloc. Son visage n'était plus qu'un masque de surprise quelque peu méfiante. Certes, elle était très étonnée, mais pas moins suspicieuse et elle n'avait pas tellement confiance. Elle avait cru être seule, et telle est prise qui croyait prendre.
Elle dévisageait à présent la personne qu'elle avait devant elle, à quelques mètres à peine. Son visage étonné n'était plus, elle regardait les yeux pourpres et les cheveux blancs de son locuteur avec attention, elle semblait intéressée par ces deux couleurs pourtant si... improbables. Jömungrandr grogna. Aane posa sa main sur son cou et lui murmura de ne rien faire. L'immense dragon se calma. La jeune fille ne bougeait toujours pas plus que l'inconnu. Pour une des premières fois dans sa vie, elle ne se sentait pas gênée, comme si sa timidité s'était en allée. Sentant que Jömungrandr se méfiait encore plus, elle le caressa, passant de son cou à son museau, qu'il avait posé sur l'épaule de son Invocatrice. Il se tenait derrière Aane, couché, son long cou presque tendu, et sa tête contre l'épaule de l'adolescente, immobile, protecteur, l'air menaçant, ce qui néanmoins ne semblait pas faire d'effet au nouvel arrivant. Il est sublime ! avait dit ce dernier.
C'était bien la seule et unique fois, où quelqu'un voyait Jömungrandr sans savoir qui c'était, et que ladite personne n'avait pas peur. Ce fut cette raison qui fit douter Aane : savait-il ? Avait-il conscience qu'elle était invocatrice ? Ou alors aimait-il tout simplement les dragons, n'était pas méfiant, et légèrement inconscient ? Peut-être même était-ce les trois réunis, qui sait ? Ou qui ne sait pas.
La jeune fille fit un pas en avant, sans sentir sa timidité revenir. Jömungrandr la laissait faire, si elle ne se méfiait pas, la chimère le ferait pour deux. Mais le doute était présent dans le coeur de l'invocatrice, comme de sa chimère. Pourtant, Aane restait calme, et sans savoir pourquoi, elle se plaça devant l'inconnu et lui tendit sa main en souriant :
-Bonjour ! Je m'appelle Aane, Aane Lenan, et voici Jömungrandr, m...mon dragon. Vous êtes ?

Johan s’amusait.
Combien de fois lui avait-on parlé de dragon, combien de description lui avait-on faite sur ses êtres majestueux ? Il n’était pas de ceux qui s’adonnaient au loisir d’en apprendre toujours plus sur les monstres. S’il capturait des créatures c’était pour vivre, sans compter qu’il les laissait presque toujours en vie. Mais même lui, l’être qui ne vivait que pour les cieux et la liberté c’était laissé hypnotiser par la vision de cette bête de magie.
Sans compter qu’accompagner de sa frêle maîtresse, le tableau n’en était que plus charmant.
Quant celle-ci se présenta, Johan se rendit compte qu’il avait encore une fois fait fit du protocole. Décidemment il ne parviendrait jamais a totalement s’intégré a la société.
De gêne il se grata la joue, laissa ainsi une magnifique trace bleue sur son visage. il avait mal essuyer sa main, et avait maintenant du suziel, caractérisé par sa couleur bleue électrique, sur la joue…
Ne le remarquant pas, il fini par enfin se présenté.

-Johan ! Je m’appelle Johan Faust.

La vue de l’individu était sans doute comique. Un sourire franc, un regard enfantin, une tache bleue. Il n’avait pas grand-chose d’un jeune homme de dix neuf ans. La stature mise a part bien sur, encore que sa finesse puisse laisser subsister un doute.
Il s’approcha d’un pas tranquille vers les deux êtres, sans une once de peur dans le regard. Devant lui se tenait l’être ayant dompté les cieux, le symbole de la liberté et de la puissance.
Alors qu’il n’était plus qu’à quelques mètres de lui, Jömungrandr renâcla bruyamment. Comme retissent à l’approche de Johan. Se derniers stoppa donc son avancé en lâchant un rire amusé.

-j’imagine que l’on ne doit s’attendre à cela venant d’un dragon !

*si tu pouvais essayer d’éviter de te faire bouffer…*

Il n’avait en rien l’intention de mourir en l’instant. Pourtant il avait l’envie irrésistible de s’approché de la créature. Il devrait prendre son mal en patience et trouver un moyen de gagner sa confiance. Il avait le temps. Le temps de connaitre la demoiselle et son familier, le temps de se faire connaitre.
Il ne lui restait que quelque pas à faire pour se trouver au même niveau que la demoiselle et ses allures de sorcière. Et ils les auraient fait avec un grand plaisir si seulement l’imprévue n’était pas arrivé.
Un cri retentit sans prévenir.
Un cri d’effrois ne provenant ni de lui ni d’Aane et encore moins du dragon. Il venait du nouvel arrivant.
Un homme aux allures débonnaire, et n’ayant pas l’air animé de mauvaise intention. Il n’était toutefois pas convaincu par sa dernière observation. Après tout quant l’effroi compose la quasi-totalité de votre visage, il devient difficile de déterminer quel genre d’individu vous êtes. Reculant sans vraiment s’en rendre compte, il finit par trébuché, mais la peur donne des ailes c’est bien connu et l’homme se releva avec une célérité des plus surprenante. Après quoi, sans demander son reste, il se mit a courir. Sans vraiment savoir ou apparemment, mais il s’y rendait vite !
La scène avait instauré un silence certain.
Silence bientôt brisé par un son inattendu…
Un rire. Celui de Johan.
Un rire franc, puissant et incontrôlable. N’en tenant plus, il se tînt bientôt les cotes en proie à une violente crise de rire. Sans vraiment savoir pourquoi, il avait trouvé la scène à mourir de rire… et s’il ne parvenait pas à s’arrêter il allait y passé !
Cette simple idée fit redoubler son rire.
Quant enfin il arrêta après près de cinq minutes sans interruption, il essuya les quelques larme qui avait perlé au coin de ses yeux. Laissant par la même de nouvelle trace bleue. S’il avait précédemment eu l’air idiot, il semblait maintenant à un clown maquillé d’un bleu des plus voyants.

-haaaa, excuse moi mais c’était franchement hilarant non ?

-Johan ! Je m’appelle Johan Faust.

Johan Faust... Le nom évoquait quelque chose à Aane, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Impossible d'y arriver. Soudainement, la jeune fille se demanda si elle était si timide que cela. Elle était d'elle-même allée se présenter et demander son nom au dénommé Johan. C'est seulement à cet instant qu'elle remarqua la trace bleue qu'il avait sur la joue et qu'elle sourit. Jörmungrandr avait rejoint sa jeune invocatrice et avait une fois de plus posé sa tête sur l'épaule de cette dernière. Au moment où Johan Faust s'approchait, Jörmungrandr se mit à renâcler et à grogner. Aane l'éconduit d'une petite tape amicale sur le cou et le regarda d'un air mécontent et rieur à la fois.

-j’imagine que l’on ne doit s’attendre à cela venant d’un dragon !

Aane se retourna en souriant à demi. Elle hocha pensivement la tête en remarquant que Johan avait stoppé son avancée vers elle et Jörmungrandr. Le dragon s'assit dans l'herbe et fixa Johan, l'air menaçant. Celui-ci ne semblait pourtant pas avoir peur... Aane n'y prit pas garde et au moment où elle allait dire quelque chose, un cri d'effroi et de stupeur résonna. Tournant la tête elle vit un homme, qui avait l'air effrayé par la présence de Jörmungrandr. Il se mit à dévaler le flanc de la colline et tomba. La peur donne apparemment bien plus que des ailes, car il se releva et repartit de plus belle en hurlant. La jeune fille pouffa silencieusement de rire et regarda la chimère d'un air amusé. Instant de grand silence suivant la panique. Quoique, silence... Celui-ci fut bientôt brisé par un rire. Aane se retourna et vit Johan éclater de rire. Il ne semblait pas pouvoir s'arrêter, et une question s'insinua dans l'esprit d'Aane : Peut-on réellement mourir de rire parce qu'on s'étouffe ? Fallait-il y croire, mais le rire de Johan s'estompa peu à peu et comme ce dernier laissait une trace bleue autour de ses yeux en les frottant, Aane rit doucement. Il avait l'air passablement idiot.

-haaaa, excuse moi mais c’était franchement hilarant non ?

Aane, sentant d'un seul coup sa timidité refaire surface, se mit plus près de Jömungrandr en souriant et haussa les épaules à la remarque de Johan. Sentant que ce dernier n'avait pas remarqué les trois traces bleu électrique qu'il avait sur le visage, elle dit en souriant :
-Vous avez trois magnifiques traces bleues sur le visage !

L’air amusé de la demoiselle ne l’interpella dans un premiers temps. Mais sa phrase elle l’obligea à se mettre devant le faite accompli. Regardant sa main droite avec désespoir il constata qu’il avait encore mal essuyé cette dernière… Bien heureusement le suziel partait aisément, avec un peu d’eau et en frottant bien il n’en resterait plus rien. Il n’y avait cependant d’eau dans le coin il devrait donc conserver son maquillage quelque temps encore. Le constat étant, il se mit, sous le regard de la demoiselle, à achevé ses peintures clownesques du peu d’huile lui restant sur les doigts.

-Je te plais comme ça ?

Il se comportait sans doute comme un gamin. En vérité c’était un faite, mais quel était l’importance ? Se comporter comme un adulte fait-il de vous quelqu’un de responsable ? Se comporter comme un enfant est-ce risible ? N’est-il pas important de se comporter de la façon que l’on désire ?
La vie est une chose éphémère. Trop mince pour se permettre quelconque mensonge sur comment la vivre.
Il fallait du fun rien de plus !
Le fun il n’y avait rien de plus authentique.
S’approchant à nouveau tranquillement de la demoiselle, il s’assit en face d’elle, négligeant les railleries pour le moins sonore de son compagnon ailé.
Après un sourire dévoilant une dentition aussi parfaite qu’amusé, il se permit de laisser libre cour à sa nature curieuse.

- Jömungrandr… pourquoi pareille nom ?

C’était une question simple, laissant prévoir une réponse pourtant plus développé qu’on ne pouvait le croire.

-Je te plais comme ça ?

Aane remarqua qu'il avait en quelque sorte achevé de se peindre le visage. Elle rit. Ca y était pour de bon : elle avait trouvé ses repères, sa timidité s'envolait de plus en plus haut de seconde en seconde. Percevant la joie de son invocatrice, Jörmungrandr s'allongea dans l'herbe, apaisé. Il faisait confiance au dénommé Johan, ne se méfiait plus. Aane semblait transmettre ses émotions, ses sentiments et tout le reste à sa chimère. C'était assez drôle de voir Johan avec des traces bleues sur le visage.
Le vent soufflait doucement sur la colline. Les cheveux d'Aane lui revenaient sans cesse devant les yeux. Ils étaient blancs, eux aussi... Elle regarda de nouveau Johan : elle se sentait un peu coupable d'avoir pensé que les cheveux du jeune homme, blancs, avaient une teinte improbable. Quoique, Aane trouvait la sienne étrange, mais ça lui plaisait. Jörmungrandr feignassait près du temple, allongé dans l'herbe, surveillant tout de même la jeune fille du coin de l'oeil.

- Jömungrandr… pourquoi pareille nom ?

Aane n'avait pas remarqué qu'il s'était approché et parut d'abord surprise. Elle se rattrapa en souriant avant d'expliquer calmement, les mots venant d'eux-mêmes :
-Mon père et moi sommes de grands amateurs de mythologie nordique. C'est ma mère qui avait fait découvrir cette dernière à mon père qui m'a donné cette passion. Jörmungrandr est le nom du Serpent de Midgard, le Serpent Monde que le dieu Thor tua avant de faire neuf pas et de mourir, tué par le poison du serpent, récita-t-elle ensuite, ma mère aussi était une invocatrice, et sa chimère s'appelait Hel, comme le nom de la Déesse des Enfers, maîtresse de Helheim. Elle m'a transmis ce don.
Puis elle baissa la tête. Sa mère... Elle aurait tant voulu éviter le sujet. Sa défunte mère qu'elle n'avait jamais connu. Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle commença à pleurer... Jörmungrandr commença à disparaître : le chagrin le rappelait à son invocatrice.

Il avait sourit en contemplant la joie avec laquelle la demoiselle c’était lancé dans l’explication.
La mythologie Nordique… en temps normale, il n’était pas féru des légendes et mythe de l’ancien monde. Mais il existait une exception. La vérité, c’était qu’en Jahara existait un nombre impressionnant d’ouvrage sur les mythes de l’ancien monde. Et si Johan avait appelé son Racer Sleipnir c’était pour une bonne raison. Les plans de son véhicule avait été dissimulé dans un ouvrage comptent de la mythologie nordique, ainsi Johan entre deux plan et armature avait feuilleté l’ouvrage et découvert Sleipnir…la monture d’Odin, le chevale à huit patte, pouvant traverser le pont menant au conseille des Dieux : Bïfrost. Johan était tombé sous le charme de l’image employé : « Il était le plus rapide, pouvant vaincre les ouragans, chevauchant fièrement jusqu’au firmament » et avait bien vite choisit se nom pour son Racer. Pourtant, en dehors de cette parenthèse il ne savait pas grand-chose des légende nordique… a vrai dire il ne savait pas grand-chose sur les légende de l’ancien temps. A celle-ci il fallait ajouter celle de son ancêtre et le chapitre du savoir mythologique de Johan était clos.

Il reporta bientôt son attention sur la demoiselle, son ton avait faibli en fin d’explication et il remarqua que derrière se grand chapeau s’écoulait une larme silencieuse le long de la joue de l’enfant. Elle venait de parler de sa mère et cela l’avait attristé… la conclusion s’imposait d’elle-même.
Sans prévenir, la tête de Johan vint se poser sur les jambes de la demoiselle. Il son visage orienté vers celui de la demoiselle, il pouvait constater la tristesse de celle-ci. La position qu’il venait d’adopter était sans doute un peu décalé par apport à la situation (elle était décalé tout court d’ailleurs), mais Johan n’était pas de ceux se pliant a des choses aussi inutile que l’étique ou les manières. Il se contentait de faire se qu’il pensait devoir faire.
Allongé sur les jambes de la demoiselle, il essuya ses larmes d’une main lui offrant par la même un sourire tranquille. Le léger vent soufflant sur les cheveux de l’invocatrice laissa quelqu’une de ses mèches s’étalé sur le visage de Johan qui n’en paru qu’amusé. A la suite de ce léger silence ce derniers reprit la parole d’un ton légèrement plus doux qu’a l’accoutumé mais restant tout de même le sien.

-J’ai une ou deux notion en mythologie nordique, tu veux que je de montre mon Sleipnir ? Si tu veux on pourra…

Il n’eu pas vraiment le temps de finir sa phrase, l’individu effrayé de tout a l’heur était revenu. Avec des amis et des armes. Il braillé des dires peu compréhensible et pour un mot au sens claire s’en suivait généralement trois ou quatre incompréhensible. Pour vous évité le désagrément de cherché dans les lignes le sens de la phrase nous ne garderons donc que le minimum syndicale et surtout compréhensible.

-j’vous dit qu’c’était là ! y avait un dra… dragon ! Et il allait bouffer deu…

Montrant fièrement de son doigt se qui aurait du être selon lui une véritable boucherie, tableau de sang et d’être déchiqueté par des crocs de dragon. Il fut quelque peu surpris de constater deux individu, tout deux fort jeune, dont l’un, disposant d’étrange rune bleuâtre sur le visage, faisait un signe de salutation de la main parfaitement agaçant tant il semblait être moqueur. Aucun dragon, rien… le néant !

Johan lui non plus n’avait pas remarqué la disparition de la créature, mais quant il aperçu l’air ahuri de l’homme, il en chercha la cause et la trouva avec satisfaction. Il n’était pas sur d’avoir bien cerné l’instant durant lequel, Jörmungrandr avait disparut, trop préoccupé sans doute par les pleures de sa maitresse, mais il n’en demeurait pas moins ravi. Si Lilith disait vrai, et c’était toujours le cas, Aane pourrait faire réapparaitre sa chimère plus tard. Et c’était mieux ainsi. Non pas que les villageois n’était pas compréhensif, disons simplement qu’il était généralement préférable d’évité de les effrayer avec une créature démesuré.
Enfin il y en avait un qui n’aimait pas du tout la tournure qu’avaient pris les évènements. S’offusquant de la disparition du dragon, l’homme auparavant effrayé par ces derniers semblait étrangement vouloir son retour… toute fois vue l’arme qu’il avait en main ses desseins ne semblait vraiment appréciable.
Voulant clore le chapitre aussi vite que possible, Johan se leva en direction de la joyeuse troupe de villageois plus amusé qu’autre chose par le comportement idiot de leur camarade.

-Mais je vous dis que c’est vrai ! Il y avait une bête énorme ! Toute noire ! Un dragon quoi !

-Voyons, mon ami, n’auriez vous pas un peu bue ?

Johan lui avait soumis cette hypothèse avec le plus grand des sourires et en faisant preuve d’un compréhension fort bien feinte. Lui tapotant l’épaule de sa main propre, il se voulait réconfortant. Chose que l’homme ne semblait apprécier. Il lui pointa bientôt son arme bricolé à la vite (une espèce de couteau de boucher attaché maladroitement a un manche a ballais apparemment) sous la gorge.

-te moqu’pas d’moi ! l’es ou l’dragon ?

C’était toujours la même chose. Pourquoi les gens ne pouvait-il pas prendre ce genre de chose plus tranquillement ? Pourquoi forcément se braquer ? C’était d’un lassant…

Aane avait commencé à pleurer. Tout lui revenait en tête. Les souvenirs qu'elle avait, mais elle n'y voyait que son père. Sa mère, elle ne l'avait connue qu'en photographies ou en portraits de son père. Tout ce que la jeune fille avait de sa mère c'était deux choses : une passion pour la mythologie scandinave, et le don d'invocatrice.
Comme si Johan l'avait remarqué, il vint poser sa tête sur les jambes d'Aane, et essuya les larmes qui coulaient sur son visage d'un simple geste de la main accompagné d'un sourire tranquille, rassurant. Une nouvelle brise souffla, ramenant des mèches de cheveux devant les yeux de la jeune fille qui les écarta en souriant un peu. Ensuite, Johan, l'air amusé par les mèches qui revenaient devant les yeux d'Aane, lui dit qu'il possédait quelques connaissances en matière de légendes scandinaves, et lui demanda notamment par la suite si elle voulait qu'il lui montre Sleipnir. Le visage de l'adolescente s'éclaira. Sleipnir ! La monture d'Odin, le cheval à huit jambes. Elle en avait vu des images dans des livres. Avant même que le jeune homme ne puisse finir sa phrase, ou qu'Aane puisse formuler une réponse, l'autre ahuri de la fois d'avant revint, mais visiblement armé et avec des amis du village. Jörmungrandr ! Le villageois avait paru effrayé, et elle le comprit soudain : qui n'aurait pas peur d'un dragon ? Quoique, Johan n'avait vraiment pas paru effrayé. Cela étant, il arrivait en s'égosillant, et sa dernière phrase fut confuse :
-J'vous dit qu'c'était là ! Y'avait un dragon ! Et il allait bouffer deu...
Il allait bouffer quoi ?! Même si Aane comprenait le malentendu, elle dut se retenir de crier la vérité. Et quand elle remarqua, Ô combien ce villageois était quelque peu stupide en prime, qu'il désignait du doigt l'emplacement de ce qui aurait du selon ses dires un tableau d'horreur sanglante, son visage se contracta sous l'effet de la surprise, car ni Aane ni Johan n'étaient morts, et ledit dragon avait disparu.
Aane sourit de plus belle quand Johan adressa au villageois et à ses compagnons un salut moqueur, avec ses traces bleues sur le visage. Il ne semblait pas non plus avoir remarqué que Jörmungrandr avait disparu quand la jeune invocatrice avait cessé de se concentrer, submergée par le chagrin. Bien qu'elle soit "humaine", si l'on considère que son don d'invocatrice peut être donné à n'importe qui, elle se dit que le propre de l'humain était de tirer des conclusions hâtives, ou alors de ne pas savoir quoi faire et de se reporter sur une seule solution : la force !
Cela dit, le villageois n'avait pas l'air d'apprécier le retournement de situation qui venait de se produire. C'était étrange mais, on eu dit comme s'il voulait à tout prix que le dragon revienne. Mais pour Aane, c'était déjà tout vu : elle ne ferai revenir Jörmungrandr que quand ces villageois armés et excités seraient loin, loin, loin, et encore loin. Nous dirons donc, très loin, voire très très loin, et même si nous pouvons multiplier les "loin", nous ne le ferons pas. Enfin bref, mis à part le fait qu'Aane avait une tête totalement étonnée, que Johan souriait l'air passablement moqueur, et que la troupe qui suivait l'ahuri nous dirons de "service" était très amusée ; et cela sans doute par le comportement des plus idiot que pouvait avoir leur camarade ; tout semblait quelque peu normal... Le villageois repris de plus belle, le teint rouge à force de s'énerver :
-Mais je vous dit que c'est vrai ! Il y avait une bête énorme ! Toute noire ! Un dragon quoi !
Euuuh..Attendez ! Qu'est ce que tient notre ami le villageois dans sa main ? Une arme... Disons que ladite arme avait une apparence qui ne lui disait rien qui vaille. Quelque chose de menaçant ? Oui. Sûrement. Johan s'adressa au villageois, lui demandant d'un ton badin et rieur s'il n'avait pas bu, tout en s'approchant de ce dernier et lui posant la main sur l'épaule. La suite ne tarda vraiment, vraiment pas. Le villageois pointa vers Johan ce qui semblait être un couteau, attaché à un vieux manche à balai apparemment pourri en grande partie, et le mis sous la gorge du jeune homme.
-Te moqu'pas d'moi ! L'est où l'dragon ?
Hm, le dragon ? Quelque part, mais où, nous ne savons pas avec exactitude. Disons que, Aane en avait un peu marre du scénario classique et décida donc de faire diversion. Cette ombre, là, que formaient des colonnes et le plafond du temple, de là où était le villageois, ça ressemblait à un dragon. Sans réfléchir elle pointa l'ombre du doigt en criant :
-Eeeeeeeeeh !! Y'a une grande ombre inquiétante là bas !!
Profitant ensuite de ce que les villageois se précipitaient vers ladite ombre, elle attrapa Johan par le poignet et contourna le temple pour se cacher derrière les colones, dans un couloir qu'on ne voyait pas depuis l'extérieur, et, comme beaucoup le savent, les ahuris pensent à chercher loin plutôt que près. Elle sourit à Johan quand elle entendit ces derniers passer sans les remarquer et redévaler le flanc de la colline pour les chercher.
-Ils sont un peu idiots non ? Surtout que l'on est pas si bien cachés que ça.

Aane avait agit avec célérité et ingéniosité. La masse d’individu c’était précipité dans la direction indiqué par cette dernière. Quant votre imaginaire s’attend a trouver une créature mythologique, il ne lâche pas facilement l’affaire. Leur envie de constater l’existence d’un dragon les avait forcés à baisser leur garde. Et il mordait à l’hameçon d’une façon presque comique tant elle était aisée.
Quelque peu surprit que le jeune demoiselle lui prenne la main avec pareille spontanéité, Johan se laissa entrainer un sourire espiègle aux lèvres. Bien sur lui n’avait pas le moindre mal à se comporter avec légèreté envers les autres, et ses précédentes actions en témoignaient. Mais il fallait l’avouer la demoiselle semblait un peu trop réservé pour se genre d’action. Il fallait croire qu’il s’était trompé, et la surprise lui plus énormément.
A présent dissimulé au sein du temps, ils observaient les villageois s’éloigné comme attiré par l’appelle si alléchant d’un inconnu improbable. Une fois suffisamment éloigné, Johan se permit un petit rire et une remarque aussi amusé qu’innocente.

-Je pense que c’est bon… tu peu me rendre ma main maintenant ?

Elle ne l’avait pas lâché depuis qu’elle l’avait attrapé dans le dessein de le tirer en ses lieux. Elle devait certainement être anxieuse à cause de la situation et Johan le comprenait parfaitement. Il ne lui en tînt d’ailleurs pas rigueur et ne souhaitait que retrouver sa senestre.
Après quoi il constat le lieu ou il se trouvait. Laissant ses yeux se balader au grès de ses envies. La facture du temple était agréable et symétrique. Typique de se genre d’œuvre. Johan n’était un adepte de la symétrie, mais il ne la haïssait pas pour autant. Il préférait simplement les œuvres plus… vivante, singulière.
Mais l’architecture n’étant son activité favorite, loin de la même, il se lassa après une dizaine de seconde. Se souvenant alors de l’intérêt qu’avait marqué la demoiselle envers son Sleipnir.
Passant le plus claire de son temps à modifier ou échanger les pièces de son racer, il n’avait que rarement l’occasion de le montrer à d’autre. La demoiselle n’était certes pas mécanicienne, mais même pour un néophyte le Racer de Johan demeurait impressionnant.
Après tout, il n’avait pas choisi se nom sans rason.
La demoiselle se retrouva bientôt avec le regard voilé par les mains de Johan.

-Allé on va aller voir mon beau destrier, tu ne triche pas et tu suis mes directive pour ne pas manger un mur !

L’orientant de quelque parole et en déplaçant le petit visage de la demoiselle dans la direction à prendre, ils arrivèrent vite à destination. Ils s’en était déjà rapprochés façon notable en optant pour cette cache et en vérité, Sleipnir se trouvait juste après l’angle.
C’était un endroit agréable, la vue y était grandiose et les quelques rayon du soleil couchant offrait un panorama époustouflant. D’autant plus saisissante, que se dessinait dans les rayons du soleil les courbes harmonieuses de Sleipnir.
D’un noir encre profond, la créature semblait s’élancé alors qu’elle n’était que posé. Ses élytres repliait laissait à croire qu’il allait décoller d’une seconde à l’autre.

Ce que l’on fait généralement dans des situations stupides, c’est agir vite. Ce fut le cas d’Aane. A peine eut-elle diverti les villageois, à l’aide d’une ruse toute simple, sa première réaction fut d’attraper la main de Johan et de courir dans le temple. Hors de question de faire réapparaître Jörmungrandr avec ces…cinglés dans les parages ! Célérité et calme, avant tout.
Un léger petit rire, et une petite remarque, qui ramena Aane à la dure réalité : Je pense que c’est bon… tu peux me rendre ma main maintenant ?
Hein ? Une main ? Quelle main ? Aane regarda Johan et se rendit compte qu’elle tenait toujours sa main dans la sienne. Gênée, elle la lâcha. Ils étaient dans le temple, et les villageois s’étaient éclipsés, sous une remarque diversion tout à fait idiote et banale… Le coup de l’oiseau mort en somme. Aane ignorait pourquoi, mais elle était légèrement angoissée. Et si la diversion ne prenait pas ? Il y a toujours quelqu’un pour s’apercevoir que c’était une ombre. Que feraient-ils ensuite, en découvrant qu’ils avaient été bernés comme des débutants ? Essayant de dissimuler sa gêne et son anxiété, elle commença à regarder plus en détails, le temple qu’elle avait d’ailleurs visité quelques heures, à peine, plus tôt. Symétrique, un peu trop même, mais la décoration était simple, aérée, pas surchargée, c’était joli. Sans savoir pourquoi, car ça devait être un peu hors de la situation, elle se souvint d’où elle avait entendu le nom Faust. Eh oui, tout bête. Le mythe de Faust ! Le mythe du chien de l’enfer ! Au bout de dix ans, à minuit, quand le pacte expire, les chiens de l’enfers viennent te chercher.. Oui, bon, ce n’était pas vraiment le moment de s’en rappeler et encore moins d’en parler. Quoique, comme on dit : c’est toujours où il faut pas, et quand il faut pas, qu’on se rappelle de la chose qu’il ne faut pas… Bon vieux dicton idiot ! Autant passer, zapper, nous en passons et des meilleures. Perdue dans la «　contemplation　» de l’architecture du temple, Aane mit plusieurs (plombes !) secondes à se rendre compte que Johan lui parlait. Avant même qu’elle ait pu lui répondre, il mit ses mains sur les yeux de la jeune fille et lui dit :
-Allez, on va aller voir mon beau destrier, tu ne triches pas et tu suis mes directives pour ne pas manger un mur !
Tricher ? Comment tu veux que je triche avec tes mains sur mes mirettes !? Ô Question Existentielle, Aane te salue. Elle avait vaguement eu envie de répondre ça, mais elle n’en avait rien fait, préférant sourire et suivre les directives de Johan. Ce serait bête, tout de même : manquer de se faire avoir par des villageois, et maintenant, se prendre un mur dans le nez ? Elle est pas belle la vie, hein mon poteau ?! Et le poteau, on se le prend aussi dans la figure ? Ah ! on peut se la poser la question. Plutôt deux fois qu’une même… Bref, suivant les directives de Johan, et en partie guidée par ce dernier, Aane avançait doucement, mais sûrement, guettant d’une attentive oreille, le moindre bruit qui lui dirait que les villageois étaient, Hélas ! , de retour. Quand Johan enleva ses mains des yeux d’Aane, elle remarqua d’abord le paysage. Des rayons de soleil dans les haubans, des rayons dorés de couchant. Puis, elle remarqua quelque chose qui semblait être un racer. Sleipnir ? Il semblerait. L’image, Aane la grava dans sa mémoire tant c’était beau ! Les formes de l’engin se dessinaient dans le couchant, la couleur noire ressortant sur le doré-orangé des rayons. Quelques grains de poussière voletaient ici et là, dans les rayons de soleil, laissant croire à une peinture. Aucun mot n’aurait su décrire la beauté du panorama qui s’offrait à Aane en cet instant. Elle murmura, comme pour elle-même : Sleipnir…
Waouh… Autant le dire, elle avait une envie folle de sauter sur place et d’aller voir, curieuse comme pas deux, les moindres détails du racer. Non, à la place, elle s’avança doucement, la main à demi tendue, les yeux grands ouverts, une sorte de sourire aux lèvres. On eut cru qu’elle essayait de calmer un animal en colère. Arrivée devant l’engin, elle posa une main sur la coque noire. C’était lisse, chauffé par le soleil, c’était tiède. Elle se retourna vers Johan, souriant de plus belle, et la main toujours sur Sleipnir :
-Il est magnifique ! Vraiment. Je n’en ai jamais vu d’aussi beau ! tu as vraiment choisi un beau nom pour ce racer.

Désolée du retard !! ><