Se balader n’est pas forcément sans danger [Pv Murgen]

Quoi de plus simple que de ce balader dans les rues de la ville quand il y a un temps libre pour sa ? Mitsu a toujours pour habitude de préférer les endroits ouvert, mais isolé de personne et de préférence là ou elle peut facilement bien ce calé dans un coin pour pouvoir dessiner. Seulement il arrive aussi qu’à certains moments elle est d’autre choix que de sortir de son trou et d’aller voir un peu le reste du monde qui l’entoure. Pour l’heure actuel, elle commençait sérieusement à être à cour de papier à dessin. Par conséquent, il allait de soit qu’elle aille en racheter dans les rues de la ville. Profitant d’un après midi de libre froid, mais pour le moment légèrement ensoleillé. Comme à son habitude elle était habillée avec des vêtements masculins, cachant ces cheveux sous la grosse veste et portant un chapeau sur la tête lui mangeant le visage lorsqu’elle baisse la tête, elle avait toute l’aire d’un gamin des rues qui n’a rien d’autre à faire que de glander à marcher.
Unr tour rapide au magasin désiré et les achats effectués, la jeune fille se pris l’envie de ce balader un peu dans les rues de la ville. Elle avait encore pas mal de temps devant elle avant de devoir retourner à l’établissement.

Son visage tournait de gauche à droite pour regarder les différentes choses qui se vendaient, s’arrêtant de temps en temps pour mieux regarder, mais sans pour autant ressentir l’envie d’acheter autre chose que ce qui était prévue. Au bout d’un petit moment elle se lassa de ce baladé entre les différents commerces, préférant aller explorer un peu les alentours pour y découvrir les magasins caché, mais qui peuvent receler des choses plus intéressantes pour elle. Se dirigeant sans hésitation vers les rues moins larges et moins peuplés pour découvrir qu’elle avait raison. En partie seulement, il y avait bien d’autres commerces, seulement sa ne voulait pas dire que les articles y sont bien plus intéressant qu’ailleurs. Cependant, elle ne souhaitait pas encore rentrer de suite, préférant avancer un peu plus ces recherches, sans doute pousser par une mauvaise curiosité dû à sa lassitude de toujours faire les mêmes choses hors des cours.

Bonne ou mauvaise, une chose est sûr c’est que même dans les quartiers populaires personnes n’est à l’abri d’un quelconque danger. S’enfonçant de plus en plus dans les rues, pourtant devenant moins bondés, elle fini par sentir une main la saisir au bras et la tirer brusquement sur le côté. Surprise par ce mouvement brusque elle perdit naturellement l’équilibre et se retrouva rapidement trainer bien plus loin dans la ruelle adjacente à la rue qu’elle traversait. Disparaissant rapidement au regard des passants qui se préoccupaient de regarder seulement droit devant, tandis que Mitsu n’avait pas le temps de pousser une exclamation ou de réagir d’une quelconque façon qu’un poing se logea dans son ventre. Un coup assez fort pour le faire plier en deux et lui couper le souffle, son chapeau tombant au sol pour dévoiler un peu mieux son visage fin et incontestablement féminin. Ce qui étonna quelque peut l’inconnu, vraisemblablement un homme rien qu’au sujet de sa voix.

« M***e, c’est une meuf ! »
« C’est pas grave, y a une autre manière de jouer que el combat. »

Sauf qu’ils étaient deux présents et non un seul. Alors que Mitsu reprenait son souffle elle ne se sentait pas si effrayé que sa, son cerveau n’ayant pas encore percuté quels pouvaient être les sous entendu de ces paroles, ni même le vrai danger d’être isolé aussi rapidement du reste. Finissant à peine de reprendre son souffle qu’une main rude l’agrippa par les cheveux et lui tira violemment la tête en arrière. Forçant à relever son visage pour voir la tête de l’une des deux personnes.

« Tu vas commencer par gentiment nous donner t’es petites économies, jeune demoiselle. »

"Laissez-moi !"

Mitsu tenta bien de ce dégager de cette prise, mais que peut faire la force d’une fille avec des bras aussi frêle et n’ayant pas appris les bases des techniques de défense.

Une balade dans les rues, pour n’importe qui ça veut dire, flâner, faire du lèche-vitrine voir draguer. Pour moi c’était l’occasion de m’exercer. A quoi et bien à deviner les intentions des personnes uniquement grâce à leur langage corporel. Ce langage peu de personne y prête attention volontaire et pourtant quand on sait le décrypter on peut apprendre beaucoup sur les personnes avant même de leur avoir adresser la parole. Ce petit exercice m’amusait, je dois l’avouer. J’affectionnais particulièrement la parade amoureuse des dragueurs, on les voyait venir à cent mètres ceux là et leurs pseudo-victimes qui les repoussaient mollement et dont le corps disait « pourquoi pas ».
Assis sur un banc, mon chapeau en avant sur la tête cachant mon regard, je fus distrait de ce jeu de dupe par deux individus manifestement pas venus pour compter fleurette. Marchant à pas compter et regardant souvent autour d’eux, ils se voulaient discret en d’autre terme il préparait un mauvais coup.
Une personne passa devant moi et attira mon attention. Ces habits plutot masculin, laissaient imaginer que les formes en dessous l’étaient beaucoup moins. Encore fallait-il avoir eu la peine de la voir marcher. Seul sa démarche et les plis du tissu la trahissaient. Les deux individus eurent un regard malicieux en la voyant. Pas besoin d’être devin pour deviner leur intention surtout qu’il devait la prendre pour un frêle jeune homme. Je me surpris donc a suivre à bonne distance la jeune femme. Elle fut attiré dans un coin de ruelles par les deux affreux avec habilité. Ils savaient y faire car je suis le seul qui remarqua cela dans la foule de passage. Je m’approcha de la ruelle, j’allais passer mon chemin après tout ce n’était pas mes affaires. J’avais terminé de joue les héros depuis ma démission de l’armée. Mais je ressentis cette sensation de nausée qui me prenait aux tripes. La même que lorsque nous avons livrée des prisonnières d’une unité féminine de la rébellion aux troupes conventionnelles. Ils avaient découvert que c’était une femme et allait lui faire payer ce fait au prix fort. Je ne pouvais pas laisser faire ça.

Je m’approchais à pas de loup vers ce groupe, me faufilant derrière celui qui était un peu en retrait. Ils jetaient sur cette belle jeune femme des regards lubriques. Celui qui la tenait, lui décocha un coup de poing au visage, histoire de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas résister. J’eu le temps de me concentrer sur elle et ressentit la douleur sur ma pommette gauche. La jeune femme fut surpris de ne rein ressentir me semble-t-il mais déjà je devais porté mon attention sur le gars en retrait qui venait de prendre conscient de ma présence. Il se retourna et dit avec un sourire entendu.

On te la laissera pour t’amuser, mais on était la les premiers alors on veut la primeur sur cette fille.

Mon regard fut de glace mais il tendit la main pour sceller cet accord abject. Je pris son pouce ferment et le fit basculer vers l’extérieur du bras. Il se retrouva genou à terre en moins de deux. Dan un même mouvement, je lui décocha un coup de genou dans le menton et lui entailla la joue droit avec mon couteau pendant que sa tête bascula en arrière.
Je me mis à regard le dernier individu.

Lâche la tout de suite ou je te fais la même chose et j’en profite au passage pour couper ce qui pourrait te servir pour récidiver.

Luttant avec le peu de force qu’elle possède, Mitsu devait quand même déranger un peu ce grand gaillard qui fini par lui décocher un coup de poing. Voyant la petite masse de chair partir vers son visage, la jeune fille n’avait pas pu s’empêcher de fermer les yeux se préparant à la douleur qui allait immanquablement venir. Seulement, fait étrange, elle ne ressenti rien. Pourtant le choc avait bel et bien eu lieu puisqu’en même temps il l’avait lâché pour la laisser tomber au sol. Mitsu sentant son corps choir, mais ne réalisant pas immédiatement qu’elle tombait parce qu’elle c’était reçu le coup. Ouvrant les yeux elle vit le ciel rapidement apparaitre entre deux bouts de toi des hauts bâtiments formant la ruelle avant de ressentir cette fois un choc derrière la tête et le dos. Ressentant cette fois vraiment la douleur, ayant l’impression de voir des étoiles durant un bref instant parce que sa tête c’était cogné au sol. Le temps de pouvoir comprendre ce qui venait de se passer que l’homme l’attrapa par le colle de sa veste pour la relever et rapprocher son visage près du sien lorsque l’autre ce mis à parler à quelqu’un. Attirant l’attention du premier qui s’intéressa à la scène et surtout au nouveau venu qu’il se mit à juger du regard. Permettant à Mitsu d’entrevoir celui qui venait d’arriver.

Palissant légèrement, la jeune fille pouvait seulement croire qu’il allait se joindre à ces deux inconnus et alors elle recommença à lutter pour se libérer de cette poigne décidément trop forte pour elle. Se prenant une gifle cette fois alors qu’un combat, si le mot pouvait être employé dans cette situation, ce déclencha entre les deux autres et que le nouvel arrivant ne s’intéresse à la personne encore debout. La voix de ce nouveau venu résonnant pour la première fois, prononçant des paroles qui rassurèrent un peu Mitsu qui ne se voyait pas essayer de lutter contre trois personnes. Enfin … Deux maintenant que le dernier était à terre, il fallait juste espéré que ce n’est pas pour une même raison qu’il agissait ainsi et la jeune fut tenter de faire appel à l’un de ces personnages avec son pouvoir pour pouvoir le matérialiser.
Seulement son idée venait à peine d’effleurer ces pensés qu’elle ce fit jeter, au sens propre du terme, par terre. Se cognant une nouvelle fois la tête contre le sol, l’assommant à moitié alors que l’individu encore debout ce faisait une joie de pouvoir mettre en pièce ce petit prétentieux. Le défit du combat contre un autre homme étant ce qu’il préfère en particulier et qui a était la principal cause de sa déception quand il a vu que Mitsu n’était qu’une fille. Même si, au sourire qu’il avait eu plus tôt, sa ne devait pas non plus le déranger tant que sa.

Pour Mitsu par contre c’est autre chose, puisque ce faire jeter au sol n’est pas sans conséquence. Occuper à reprendre correctement sa respiration et faire calmer la douleur qui était venu en se cognant également le dos. Seulement, elle ignorait un peu ce que voulait vraiment l’autre et préféra se relever rapidement dans l’idée de fuir. Se rendant rapidement compte qu’elle aurait mieux fait de rester coucher plutôt que de ce relevé aussi vite. Avec l’impression de ne plus avoir d’équilibre, Mitsu eu quelques difficultés à ce tenir debout correctement alors que l’autre homme s’attaquait au dernier arrivant avec plus d’expérience des combats des rues que ne devait l’avoir son compatriote encore à terre. Il est évident que tenter de fuir maintenant était pas vraiment au programme, à moins que ce soit pour ce casser la figure 2 mètres plus loin alors que la scène entre les deux autres hommes se terminait.

Murgen regarda la montagne de muscle qui lui faisait face. A son regard, cela l’existait bigrement de se battre. Seul ceux qui ont besoin de se prouver quelque chose se battent pour le plaisir. Il semblait sur de lui et son petit sourire moqueur mit Murgen sur ces gardes bien qu’extérieurement, il n’en montrait rien. Il devait avoir un atout dans sa manche à n’en pas douter. Murgen jeta un regard à la jeune femme. Elle semblait hagard, les yeux dans le vague mais elle devait être capable de s’enfuir ne serais qu’en rampant. Elle était peut-être paralysée par le stress ou la peur. C’était une chose courante chez les non-combattants. Murgen reporta son attention à son adversaire. Des brutes comme celui-là il y en avait un paque dans ce monde et dans l’armée plus qu’ailleurs. Combien ils en avaient mordre la poussière au camp d’entraînement. Un bon nombre. Murgen avait toujours son chapeau sur la tête qui lui masquait un parti du visage. Cela semblait agacer l’autre.

T’as vu ce que ta fais à mon pote, j’vais te faire bouffer ton chapeau.

Désolé, je les digère mal, t’a pas autre chose à proposer.

Murgen eu un sourire en coin. Il remit son couteau dans son étui puis pris sa garde volontairement trop basse pour lui offrir une occasion de frapper. L’autre affreux se mit lui aussi en position. Murgen jugea que elle n’était pas mauvaise mais qu’il manquait d’expérience dans un combat où se jouait une vie. Elle était trop approximative, il ne prenait cela pas vraiment au sérieux, ce n’était surment qu’un jeu pour lui. Les erreurs principales étaient une mauvaise position des pieds gauche ainsi que la fermeture de ces poings. Les provocations d’usage pouvaient reprendre. Déstabilisé son adversaire était l’une des clefs de la victoire. Celui qui perd son sang froid dans au combat ne fait pas long feu.

Et le cerveau était vendu avec les muscles ?

Comme attendu son adversaire laissa à la fin de la phrase partir un coup de poing vers la faille que laissait la garde de Murgen. Décalant la tête , il dévia le coup avec son avant bras puis enchaîna un coup dans le plexus solaire. Frapper fort dans cette zone et on coupait le souffle de n’importe qui. Sauf que là, il y avait un os enfin, façon de parler, plutôt une armure. Pas très original l’armure dermale comme pouvoir mais très efficace. L’affreux en profita pour lancer son genou vers une parti du corps dont Murgen aimerai pouvoir garder intacte. Il intercepta le coup en posant la main sur le genou et en s’aidant de cela pour se dégager de l’allonge de son adversaire.

Ba alors, il a un problème le monsieur, il frappe comme une gonzesse.

Sa reste à voir mais moi je ne frappe pas dans le vide.

Il souriait mais Murgen n’était pas du tout déstabilisé. Il frappa de nouveau le même coup que la dernière fois sauf qu’il le dirigea vers le ventre. Murgen se déplaça légèrement, le poing frôlant les cotes de celui-ci, il fit passé le bras de l’affreux sous son aisselle pour le bloquer. Il frappa de toutes ses forces en suites du plat de la main sur l’articulation du coude de l’affreux. Un craquement sinistre accompagné d’un cris de douleur ce fit entendre. Le point faible de tout armure se sont les jointures. Un pas en arrière puis Murgen balafra d’un geste fluide la joue droite de son adversaire. L’affreux regard d’ailleur plus son avant bras qui pendait inerte ne s’apercevant pas que le sang coulait de sa joue. Il leva un regard d’effroi vers Murgen.

En d’autre temps, ce n’est pas la joue mais ta gorge que j’aurai tranchée.

D’un mouvement qui partait comme une claque, Murgen frappa avec l’extrémité de son avant bras la mâchoire de l’autre qui se déboita. L’affreux en tomba dans les pommes de douleurs.
Le combat terminé, Murgen rangea son couteau en soupira puis se retournant vu que la jeune femme était encore là.

Tu veux attendre qu’il soit remis en forme pour fuir ?

Murgen passa ensuite devant la jeune femme sans mot dire pour lui, il était normal de partir comme il était venu.

Tenant debout avec difficulté, Mitsu s’approcha d’un des murs qui bordaient la petite ruelle pour pouvoir s’y tenir le temps qu’elle retrouve une vision claire et qu’elle retrouve également le sens de l’équilibre. Jetant un coup d’œil à la scène, elle vit le nouveau venu mettre rapidement à terre l’un de ces deux agresseurs. Analysant rapidement la chose elle comprit que cet homme avait plus d’expérience dans les combats, ou avait même appris un style de combat autre que celui des rues pratiqués par les prétentieux de bas étages. En le voyant ranger sa lame comme si c’était la chose la plus naturel au monde, la jeune fille ne put s’empêcher de le trouver classe. C’est bête de penser sa, un peu comme une enfant qui lit l’histoire d’un héro et qui trouvait chacun de ces paroles et de ces mouvements super classe. Bon … Pas à ce point là quand même, mais à force de dessiner sans doute, Mitsu à apprit à admirer les choses à leurs juste valeur, même si la situation ne prêtait pas forcément à sa.
Revenant les pieds sur terre, elle entendit les paroles dures de cet homme. Oui un peu dur, elle c’était fait jeter et gifler et lui tout ce qu’il trouvait à dire c’était ces simples paroles avant de partir comme si elle n’était plus là. La jeune fille s’en trouvait vexer, non pas qu’elle aurait aimé qu’il vienne immédiatement accourir auprès d’elle pour se préoccuper de son état. Mais même si elle est du genre à toujours être dans son coin, c’est précisément dans ce genre d’évènement qu’une personne comme Mitsu à besoin d’un minimum de soutient.

Pourtant ce n’est pas ce qui la poussa à attraper le bras de cet homme alors qu’il passait devant elle, mais plutôt la peur de ce retrouvé seule alors qu’elle était encore dans cette ruelle. Cela parait bête, mais bien qu’isolé Mitsu aime sentir du monde autour d’elle, même si elle ne participe jamais aux évènements conversations et autres … On peut mettre sa sur le compte d’un instant d’égarement de la jeune fille, qu’on pouvait sentir trembler comme une feuille. Fixant le sol sans vraiment oser parler, ou plutôt sans oser dire à haute voix ce qu’elle ressentait. Son geste de partir sans plus faire attention à elle montrant qu’il avait fait sa pour une raison qui ne devait pas inquiéter la jeune fille. Du moins c’est de cette manière là qu’elle le ressent et à défaut de dire à voix hautes ce qu’elle voulait. Elle se contenta de serrer son bras le plus fort qu’elle pouvait, autrement dit pas grand-chose avec le peu de force qu’elle possède dans ces bras. Gardant les yeux baissé elle se retint de pleurer, se morigénant elle-même de cette réaction alors qu’elle avait déjà vu pire que sa. Même si elle n’avait jamais eu la pression de savoir qu’elle aurait pu subir des choses physiques qu’aucune femme ne souhaite recevoir. Pourtant ce n’était que le contre coup de ce petit évènement, ou pas si petit que sa même si elle n’était pas non plus en état de choc. Bien qu’elle ne soit pas le genre de personne fort, il n’empêche qu’elle reste toujours un peu détacher dans ces réactions que ne peuvent l’être les autres.

Cela aurait pu être simple, après tout il n’avait pas agit pour cette femme mais contre l’acte que s’apprêtait à perpétrer les deux agresseurs. Mais elle avait compliqué les choses en lui prenant le bras. Les femmes avaient toujours tendances à compliquer les choses, lui semblait-il, en y ajoutant trop de sentiments à son goût. Murgen s’arrêta sans mot dire et sans même la regarder dans un premier temps. C’était une situation inconfortable. Il n’allait tout de même pas brusquer pour la contraindre à lâcher prise. Murgen n’aimait pas les contacts physiques car il amenait forcément à s’attacher ou à détester l’autre, on ne pouvait pas être indifférent et cela gênait une vision objective des choses. La jeune femme s’accrochait à son bras comme à une bouée de sauvetage alors que les deux affreux étaient hors d’état de nuire pour un moment. Il sentait la poigne de la jeune femme se raffermir peu à peu. Elle tremblait de tout son corps, le contre coup du stress assurément. Murgen soupira, il fallait la rassuré et c’était pas vraiment son fort. Lui demander, d’arrangé une section avant un assaut ça il savait faire, rassuré un jeune femme en détresse n’avait pas été dans sa formation. Elle avait le regard tourner vers le sol et ne disait pas un mot. Murgen repris une profonde inspiration.

Et bien devant une telle volonté je crois que je n’ai pas le choix

Il fallait trouver les mots ou un geste qui la rassurerai. Murgen enleva son chapeau et le posa sur la tête de cette jeune femme. Par ce geste, il voulait lui montrer qu’elle était sous sa protection pour l’instant et donc qu’elle ne craignait plus rien. Attendant un réponse ou un geste qui ne vint pas il la regarda plus en détaille. Elle portait des vêtements masculins qui ne la mettaient pas vraiment en valeur. C’était certainement le but rechercher. Murgen ne comprit pas bien pourquoi car ce que laissait deviner les vêtements en faisait un belle femme. De plus quand ,enfin ,elle leva son visage celui-ci était loin d’être repoussant. Elle lui faisait le coup des yeux de chien battu et biensur, il marcha.

Allez, t’as gagné. Je resterai avec toi jusqu’à ton retour chez toi. Enfin si ce chez toi est dans cette ville. Au faite quel est donc ton nom. Moi, je me nomme Murgen d’Onyx.

Il lui remit une carte de visite pour lui prouver que c’était bien son identité.

Alors où va-t-on ?

(désolé c'est cours bounce

)

Il est vrai que c’est un peu stupide de tenir le bras d’une personne sans faire d’autre geste, sans parler et juste attendre que ce soit l’inconnu qui réagisse pour elle. Seulement ce premier contact est sans doute la chose la plus importante pour Mitsu, pas encore calmé elle aurait pu souffrir de ce rejet si il y avait. Seulement rien et plus les secondes défilaient plus elle sentait qu’il n’allait pas la laisser là, ces paroles finissant par achever son doute pour laisser place à du soulagement. Ce morigénant elle-même de son comportement stupide alors qu’elle aurait tout aussi bien put partir en courant et rentrée dans son dortoir sans demander son reste à personne. Seulement, il fallait y aller au dortoir et elle n’était pas vraiment à côté de l’établissement scolaire.
Levant finalement la tête elle lâcha également son bras pour pouvoir déplacer le chapeau qu’il venait de lui mettre sur la tête, le mettant correctement pour pas qu’il ne tombe sur ces yeux à cause de sa taille et regardant avec surprise cet homme. Ne comprenant pas son comportement, mais en ayant quand même l’impression que c’était sa manière de dire quelque chose comme en échos à ces mots. Ne cherchant plus vraiment à le supplier du regard pour être sûr qu’il reste avec elle, mais le corps peut très bien dire quelque chose dont on ne peut pas vraiment avoir conscience comme c’est le cas pour la jeune fille. Ce qui n’empêche pas que cela peut parfois être pratique, puisqu’au moins elle savait ce qu’il allait faire. Alors elle lui répondit, parlant d’une voix un peu timide avant de prendre un peu d’assurance.

"Je m’appel Mitsu Manade. J’habite dans la ville enfin … plutôt en internat …"

Ne finissant pas tout à fait sa phrase elle prit le temps de vite regarder la carte de visite qu’il venait de lui donner. Une carte banale qui lui donna pourtant toute les informations dont elle avait besoin pour comprendre par exemple sa maitrise du combat. Un garde du corps ne pouvant pas se permettre de ne pas savoir ce battre bien évidemment. Relevant bien vite la tête quand il lui demanda où est-ce qu’ils allaient, évidemment il ne peut pas l’accompagner jusqu’à chez elle si elle ne lui dit pas ou se diriger.

"Je suis élève à la Seiryoku no Gakuen."

Attrapant le manche de Murgen elle l’accompagna à la sortie de la ruelle, regardant rapidement les deux hommes qui l’avaient attrapé un peu plus tôt avant de tourner son regard vers cet homme. Quelques petites questions de pure curiosité en tête, n’osant pas pour autant les poser à cet inconnu puisque cela restait quelque chose d’indiscret, mais n’ayant pas vraiment envie que le chemin ce compose d’un silence qui finirait par lui peser au fur et à mesure.

"M ... merci … De m’avoir aidé …"

La jeune femme semblait plus rassurer ou tout du moins tremblait beaucoup moins. Elle lui dit sont nom en hésitant et regarda sa carte de visite. Elle continua à parler prenant petit à petit d’assurance. Ainsi donc elle habitait en ville dans un internat. En même tant rien d’étonnant si on voulait faire des études, il valait mieux venir à la capital dans les autres bourgs il y avait rarement des collèges, des lycées n’en parlons même pas. Elle spécifia qu’elle était élève à la Seiryoku no Gakuen. Etablissement très prestigieux voir le plus prestigieux de Soralya. Il n’y avait jamais été et n’avait même pas songé l’intégrer. Il faut dire que Il n’avait pas été très emballé par les études et surtout que les autorités l’avaient remarqué assez tôt pour lui proposer une intégration dans l’armée dés qu’il fut possible. Là on lui avait appris quantité de choses et certainement pas les même que dans cette établissement du moins il l’espérait fortement.
Mitsu lui tenait la manche et cela ne lui plaisait pas, il ne voulait pas avoir l’impression de la traîner. Il lui proposa donc son bras, ainsi pour tout le monde en sortant de cette ruelle verrait cela comme une promenade. Prenant la direction des beaux quartiers pour rejoindre la Seiryoku no Gakuen, elle glissa un remerciement.

De rien Mitsu, à vrai dire j’aurai agi de la même manière avec n’importe qui d’autre.

Ces paroles n’étaient pas faites pour blesser Mitsu, il disait là juste la vérité. Murgen n’aimait pas dire les choses uniquement pour que les autres soit contents ou heureux. Tout comme les mensonges qu’il préférait substituer par des détournements de la réalité. On lui dit souvent que cela revient au même mais pas pour lui.
Ils étaient enfin dans les grandes rues qui menaient au centre de la ville. Quelques passants les regardaient, surtout des femmes qui leurs lancèrent des regards entendu. Murgen s’en moquaient bien. Raccompagnez cette jeune femme était tout a fait normal si d’autre avait l’esprit mal tournée, il n’y pouvait rien.

Tu fais partis de la Seiryoku no Gakuen et bien tu dois avoir des parents haut placés ou un dons peu commun pour y être. Dans quel classe es tu dont ?

(désolé encore une petit réponse)

Mitsu fini par ranger la carte de visite dans la poche de sa veste, sa main croisant le papier dessin où était dessiné ceux qu’elle à pour habitude de matérialisé. Pas une habitude qu’elle possède entièrement il ne faut croire puisque si cet homme n’avait pas agis elle aurait rien fait du tout au final. N’osant pas se demander ce que Nokomis allait lui dire quand elle lui aura raconté sa mésaventure, oui raconter. Puisque cette femme froide et dangereuse a pris pour habitude de surveiller sa journée. Du moins souhaitait toujours entendre les mauvais qu’elle passe pour enregistrer quel seront les personnes qu’elle pourra taper sans regret, elle est sans doute un peu trop porté sur la bagarre parfois c’est vrai. Mitsu s’accrocha au bras que lui présentait Murgen, se doutant à moitié que certains regard allaient être étrange, mais la jeune fille ne se préoccupait pas de l‘avis des autres sur ce qu’elle faisait ou sur ce que quelqu’un d’autre faisait après tout.
Bien qu’elle l’ait remercié, Mitsu ne s’attendait pas à ce qu’il dise qu’il l’a fait pour elle. Ils ne ce connaissait pas et ne c’était jamais vu au par avant

Marchant à son rythme, elle remarqua qu’ils arrivèrent rapidement dans les grandes rues de la ville. Se rappelant qu’en déambulant un peu elle avait quand même fait plus ou moins un tour au sens propre du terme. Tournant le visage vers Murgen, elle le regarda quelques secondes avant de décider de lui répondre. Après tout la curiosité n’est pas un vilain défaut quand il n’est pas exagéré et il ne demandait pas des choses importantes au final.

"Et bien … Je suis au lycée en classe F, et comme je suis ici pour mon don je suis dans la master classe également."

Elle le regarda durant quelques secondes encore, évaluant son âge et se demandant comment il savait pour sa. Il faut dire que ce n’est pas non plus un grand secret pour cette école prestigieuse, mais certains n’avaient pas forcément des pouvoirs et des parents hauts placés pour pouvoir y entrer, normalement … Mitsu ne c’est pas vraiment renseigné sur les autres élèves à défaut d’avoir des camarades qui veuillent bien lui tenir compagnie même si il lui arrive souvent d’être silencieuse.

"Vous avez fait vos études dans cet établissement ?"

Pour une fois qu’elle veuille parler, il y a rien de mal à ce qu’elle se renseigne un peu sur son interlocuteur n’est-ce pas ? Même si on n’est pas obligé d’avoir était élève là-bas, les gens ne demande pas automatiquement pour quel raison on est dans une école et pas dans une autre. À moins que ce soit pour une autre raison …

Ils avançaient sur les grandes artères de la capitale. La jeune femme étaient de bonne compagnie ce qui pour Murgen signifiait qu’elle ne parlait pas pour ne rien dire et qu’elle permettait quelque silence. Pour lui c’était tout à fait normal et même indispensable. Faire l’hypocrite en remuant la tête de temps en temps mais ne rien écouter, n’était pas sa tasse de thé. Il la regarda un peu. Elle répondit à ces questions mais cela ne l’avançait pas énormément. N’étant pas plus depuis un bout de temps dans le système scolaire, il ne savait pas du tout à quoi pouvait correspondre c’est Master class. Lorsqu’elle lui demanda si il avait été dans cet établissement. Murgen esquissa un sourire.

Non, j’ai été directement engagé à l’armée dans ma jeunesse et je n’en suis ressortis que très récemment.

Repense à ces premières années dans l’armée. Cela n’avait pas été une franche parti de rigolade. Entre les entraînements physiques intensifs, les exercices avec les armes et ceux avec les dons, tous les soirs, il s’écroulait comme les autres sur sa paillasse. Pendant les discutions après l’extinction des feux. Ils parlaient entre eux de cet institut. Certain aurait aimé l’intégré d’autre la dénigrait et généralement cela tournait en bagarre général jusqu'à l’arrivé du sergent instructeur et de la sanction qu’il apportait avec lui. Il ne regrettait pas son passé et même il en était fier. L’armée lui avait tout appris jusqu'à son métier actuel.

Je n’aurai pas été à mon aise ici car mon don n’aurait pas pu s’exprimer.

Il montrait l’institut du menton car, ils étaient arrivés juste devant la grille. Il regarda Mitsu et lui reprit le chapeau. Il pensa à sa petite sœur qui devrait avoir cet age. Murgen se prit de sympathie pour elle. En même temps, il l’avait sauvé et elle avait attiré son attention et lorsque c’est le cas, bizarrement il se sent responsable de la personne bien plus longtemps qu’il ne le devrait.

Bien, Mitsu je pense que je vais te laisser. Si tu as besoin d’aide un jour n’hésite pas. Tu as l’adresse pour me contacter sur la carte.

La jeune fille ne put s’empêcher de lancer un léger coup d’œil surpris en direction de cette personne, il n’avait jamais été scolarisé parce qu’il est directement allé à l’armé. Il faut le dire franchement, Mitsu était complètement surprise. Elle qui tenait pour acquis que l’armée engageait à partir d’un certains âge seulement … Finalement elle devrait peut-être revoir certaines choses qu’elle tient pour acquis, encore faut-il qu’elle est le temps de s’y attelé tranquillement. Bah … Elle verrait bien de toute façon, mais pourquoi recruter jeune ? C’est sur que l’armée n’engageait pas n’importe quoi comme personne, mais plutôt ceux qui ont des capacités utiles. Seulement la réponse peut parfois naturellement venir à nous quand on laisse le temps s’écouler et c’est ce qui arriva. Enfin … Une partie de la réponse qui permettait à Mitsu de pouvoir broder légèrement dessus pour comprendre plus ou moins. Il faut dire que son imagination ne doit pas y être étranger non plus …

Voyant l’institut non loin d’eux, la jeune fille fut légèrement déçue. Bien que n’ayant pas énormément parlé non plus elle se sentait bien près de lui et pour une fois qu’elle était en compagnie de quelqu’un qui ne semblait pas ressentir le besoin de parler ou d’entendre quelqu’un parler … Sentant un courant sur sa tête elle le regarda reprendre son chapeau, se rappelant vaguement que le sien à dû rester tout seule dans la ruelle. Ce qui n’est pas très grave puisqu’elle pouvait en trouver un autre facilement pour le remplacer dans un magasin, ou bien se contenter de piocher dans son armoire. Oui, elle possède plusieurs chapeaux différents, sans pour autant que la collection en devienne excessive quand même.

Le regardant alors qu’il parlait, Mitsu se surpris à ressentir le même genre de sentiment qu’elle avait pour Nokomis les premières fois ou elle avait commencé à découvrir ce personnage. Oui découvrir et non inventé, même si parfois elle se considère comme leurs créatrices, elle ne pouvait s’empêcher malgré tout de les considérés comme des êtres vivants à part entière. Découvrant le personnage et faisant connaissance avec de la même manière qu’on découvre et faisons connaissance à quelqu’un de la même manière. En tout les cas elle ressentait ce même sentiment la rendant quelque peu nostalgique par rapport aux années en arrière.
Elle attrapa la main de Murgen entre les siennes, la serrant doucement en le regardant dans les yeux avec un discret sourire sur le visage.

"Merci …"

Cette fois ce n’était pas vraiment pour le remercier une nouvelle fois de l’avoir aidé, mais plutôt de lui avoir rappelé quelque chose qu’elle avait quelque peu oublié de pouvoir ressentir envers des personnes autres que ces personnages. Et également parce que même si le moment a été bref, il avait été sympathique. Lâchant sa main elle se dirigea vers la grille pour entrer et retourner à l’établissement, regardant un bref instant derrière par pur curiosité pour constater qu’il était déjà en train de partir. Sa main serrée sur la carte de visite de cet homme se trouvant dans la poche, reprenant son chemin et pensant à présent au travail qui lui restait à faire et à comment elle allait expliquer sa à Nokomis.

[Topic terminé]

TerminéTopic
Points d'expériences acquis;

Mitsu Manade: 50 points

Murgen d'Onyx: 48 points