[ WILBUR'S BLACK HOLES ] †Welcome To The Black Parade †
11.01.10 23.43
Je m’approche, et toi, me supportant de moins en moins. Je m’approche, mes mains glissent, ton regard s’efface. Je m’approche toujours plus, j’ai oublié qui j’étais. Toi, me suppliant, mais je ne comprend plus ta langue, je suis devenu fou, et tout ça est de ta faute. Tu nies, mais au fond, il n’y a pas d’autre explication. Alors, mes lèvres se posent sur ta chair, et tu prends peur. Tes membres contre ton corps de porcelaine, petite poupée fragile. Je sens ton souffle contre mon cou, ton odeur enivre mes sens, je ne veux pas te faire de mal. Tu m’appelles, pourtant tu restes silencieuse. Ta peau frissonne, et ce n’est pas à cause du froid. Tes mains tremblent et je m’en empare. Je ne te regarde pas, j’ai peur moi aussi, peur de ce qui pourrait nous arriver. Tu souffles quelques mots, ma bouche a déjà atteint la tienne, je ne veux plus t’entendre souffrir, et je pleure. J’ai oublié par quel chemin je devais passer, je me suis perdu dans la myriade de tes yeux. Alors je m’approche, de plus en plus, et toi, tu ne supportes plus. De nouveaux mots, tu me supplies, je n’en peux plus. Ce n’était pas mon but, d’ailleurs, je n’en ai plus aucun. Alors, je me retire. Mes mains se décousant de ton corps fragile, des traces écarlates couvrant mes bras. J’ose poser un ultime regard sur toi, laissant tes yeux sombrer dans l’obscurité. Tes lèvres sont rouges et ta peau pâle. Tu respires difficilement. De tes yeux coulent quelques larmes indélébiles, les dernières de la soirée. Je me plie à tes volontés, quittant ton antre, oubliant tes plaintes. Tu t’endors, seule, dans l’infinité de la nuit. Les souvenirs me viennent, tes cheveux, ton sourire, le son de ta voix et tes yeux. Tu es la plus belle de mes nuits. Ton regard se brume, le sommeil t’atteins et tu souries. Tes yeux se ferment, et doucement, j’entend ton cœur battre. Ton souffle se raréfie, je sais qu’il est temps. Tes mains se posent sur ton buste, tu portes une robe blanche, magnifique. Au bout de tes doigts coule une rivière de souffre, et le rouge commence à s’emparer de ton corps, doucement.
["I see you lying next to me. With words I thought I'd never speak. Awake and unafraid. Asleep or dead"]
Wilbur's Black Holes.
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