Pourquoi diables dans l’armée il y avait des jours de congé au juste ? Lui il en avait pas du tout besoin en tout cas ! Et le plus drôle dans cette histoire c’était donc le fait qu’il avait été quasiment forcé par son supérieur à se « reposer »…Et la première chose qu’il se dit fut qu’il n’en avait pas du tout besoin…Lui ce qu’il voulait c’était s’amuser…Massacrer des cons et tabasser ceux qui le méritaient. Mais bon on ne sait jamais ce qui peut arriver et ce qu’il fallait en ce moment d’après son supérieur c’était se reposer. Mais il faut aussi dire que celui qui avait le plus besoin de se reposer était entrain de bosser sans doute, ou peut être qu’il avait finit par prendre congé lui aussi…Ahh ce abban…Quel cas !

Enfin…La journée de Szayel s’était déroulée de façon particulièrement paisible. Après tout il n’était pas sortit de la maison parce qu’il avait eut une majestueuse flemme de sortir pour ne rien faire…Mais finalement il avait bien le droit de prendre un peu l’air même si ce n’était que pour ça et pas pour bosser comme il aimait le faire. Bien que personne ne pourrait lui empêcher d’observer avec attention les mouvements de la foule, autant que de n’importe quel civil…De toutes façons Szayel aimait parfois se donner en spectacle et surtout donner une raison aux gens de le craindre…C’était ça qui était tordant…Tue un homme et tu seras respecté, tue en dix en public et tu seras craint.

Si Szayel était connu pour quelque chose dans l’armée, c’était sans doute pour ses excès. La rage, la passion au combat étaient ses maîtres mots. Il se fichait pas mal que les gens apprennent qu’il travaillait pour l’armée…Et ceux qui justement avaient rejoins les rangs de l’armée, se demandaient bien souvent comment un tel taré dangereux voir psychopathe, avait réussit à devenir lieutenant en un claquement de doigts.

Mais la plupart des gens qui avaient croisé Szayel, surtout quand les choses s’envenimaient, ne voyaient que le côté visible de l’iceberg. Certains le traitaient comme un animal…Ou plutôt ils le voyaient comme un animal et ils pensaient tout fort des choses qu’ils n’osaient pas dire. Mais après tout qui aurait osé contrarier un homme de sa carrure et qui savait faire parler de lui ? Les gens savaient que si ils ouvraient leur grande…ils finiraient en très mauvais état…

Mais si il y avait bien des personnes qui pouvaient voir la vrai nature, la nature cachée, de Szayel…Etaient les enfants, et plus particulièrement les enfants d’Abban que Szayel considérait comme des petits anges. Mille et une fois il leur avait offert un petit quelque chose, et bien sûr il ne se gênait pas pour se montrer doux même face à son supérieur. Si ce dernier pensait quoi que ce soit de bizarre du genre : il est super doux, il se tromperait d’un côté, et si il pensait que Szayel était parfois stupide et bien c’était tant pis…Le mutant se fichait pas mal de ce que pensaient les autres.

Ce qui importe n’est pas qu’on parle en mal ou en bien de toi…Ce qui importe c’est qu’on parle de toi tout simplement…Alors dans ce cas là il pouvait s’en donner à cœur joie et être comme il le voulait. De toute façon au fur et à mesure les gens oublieraient son existence. Il devait d’ailleurs refaire sa réputation au moins une fois par siècle puisque les personnes qui le connaissaient, finissaient par mourir. C’est ainsi, la nature humaine ne peut être changée.

Et si je parle des enfants d’Abban c’est parce que j’ai une bonne raison…C’était bel et bien Szayel qui avait ouvert la porte de l’auberge, en général quand il y a des embrouilles cela se passe la plupart du temps dans des endroits clos…Ou tout du moins c’est ce que Szayel se disait. Mais dans un endroit paisible comme Macalania, c’était rare…Enfin quoi qu’il en soit, Szayel avait choisit de s’habiller…Comme d’habitude ! Sauf qu’il n’avait pas ses armes sur lui surtout pendant un congé, cela pouvait être mal vu par ses supérieurs…Ou pas, il n’en savait rien puisqu’il n’avait jamais posé la question.

En entrant donc dans l’auberge il s’attendait à être le témoin d’au moins une querelle entre deux civils…Ou plutôt il l’espérait. Il ressentit une certaine déception s’emparer de son être, mais celle-ci fut bien vite dissipée grâce à un surnom auquel il s’était habitué. En tournant un peu la tête il put effectivement apercevoir les deux petits êtres…Il les considérait comme le côté humanitaire de son supérieur. Et d’ailleurs lui aussi était là.

-Heyyy comment allez-vous mes chatons ?

Tout en disant cela il se rapprochait de la table avant de tout simplement prendre place. Abban l’avait traité de monsieur, ce qui ne pouvait que signifier une chose : il ne voulait pas être reconnu comme membre de l’armée de l’empire.

-Bonjour monsieur. Je vois que vous avez l’air…fatigué en ce moment. Ce sont ces deux petits monstres qui vous fatiguent à ce point ?