Une recontre plutôt.. glacée! [Private]

Une recontre plutôt.. glacée! [Private] Creme-10

-{ x I was hungry and I found… you ! x }-

Comme le soleil c'est chaud ! L'humidité assaillait la demeure d'Eliot... La chaleur était accentuée par les ordinateurs qui étaient en marche. La seule source de fraîcheur, c’était le petit ventilateur que l’hacker avait mit dans son dos. Ses cheveux volaient au vent et des gouttes de sueurs glissaient le long de ses joues. Eliot ne pouvait plus supporter la chaleur qui ne cessait d’augmenter alors il se leva de sa chaise, en fait, il sauta atterrit sur le sol. De sa démarche paresseuse, il se dirigea vers son réfrigérateur et ouvrit la porte de celui-ci. Une bouffée de fraicheur s’en échappa. Eliot eut pour réflexe de carrément se mettre la tête de dans. Il passa en revue les aliments dedans et à sa grande déception, il ne vit aucun pot de crème glacée. Il retira sa tête du compartiment et fouilla dans sa poche. Quelques pièces de kogane et plusieurs billets s’entremêlaient à son keitai blanc. Il eut un bref sourire, éteignit son ordinateur chéri et sortit de la pièce.

Une fois dehors, la chaleur était encore plus frappante. L’esprit d’Eliot divaguait tellement il avait chaud. Sa démarche était encore plus lente qu’à l’habitude mais la pensée de cette glace lui donnait envie d’aller encore plus vite. Le bruit des conversations le rendaient un peu triste, lui qui adorait tellement se joindre aux conversations, donner son opinion… Pour se changer les idées, il pensa à la glace qu’il prendrait. Peut-être une glace à la vanille et au chocolat avec de petits morceaux de bonbons? Non c’est ce qu’il prenait tout le temps. Peut-être une glace à la fraise avec un coulis au chocolat? Non! Une glace à la fraise enrobée de chocolat au lait et le tout, dans un cône gaufré. Le rebord aurait aussi une multitude de petits bonbons colorés. Il salivait déjà en imaginant le délice. Il arriva enfin au quartier remplis de ces magasins, de ces centres d’achats, de ces prix exorbitants…

Eliot vagabondait un peu tout en cherchant un magasin de bonbons ou de crème glacée. La quantité impossible de gens multipliait par dix la chaleur. Partout, on voyait des femmes avec des parapluies de toile pour les cacher du soleil et personne ne portait pas de lunettes soleils. Les morceaux de linge étaient tous plus petits les uns quelques autres pour avoir un minimum de vent. Au bout d’une quinzaine de minutes, il se retrouva devant ce magasin tant attendu mais comme il le croyait, on aurait cru que tout le monde cherchait ce magasin car on devait attendre une file de gens incroyables avant de pouvoir être servit…

Eliot se plaça derrière la file de gens et attendit pendant une demi-heure. Il enviait les personnes qui pouvaient déjà manger leurs sucreries… Une fois à la caisse, il demanda sa crème glacée ainsi qu’un sac de petits bons gélatineux. La dame lui demanda mille koganes qu’il donna à contre cœur mais c’était bien peu pour avoir cette merveille de la nature… Il sortit, tout heureux, en mangeant sa glace à la fraise. Rêveur, il léchait sa glace lorsque tout à coup, il trébucha sur quelque chose et fonça dans quelqu’un. Sa glace se perdit dans le chandail de la personne…

- Hey ! Tu ne peux pas faire attention !? J’ai attendu pendant une demi-heure pour avoir cette glace qui m’a coûté mille koganes! J’espère que tu as cette argent car sinon, ce sera ta fête !

Il était très insulté et ferait n’importe quoi pour en ravoir une autre. Il poussa un soupir de désespoir et prit un petit bonbon qu’il mangea tout de suite…

Quel été caniculaire, Lyshaa n’en revenait pas et tous ces gens qui ne cessaient de se bousculer et qui la touchait. Ses cheveux noirs collaient à sa tête tellement elle suait, cependant, son entrainement faisait qu’elle supportait plus ou moins cette chaleur suffocante. Cependant, c’était quelque chose qu’elle n’aimait guère, elle avait l’impression d’être tout le temps sale, de coller et de ne pas sentir la rose, à proprement parler qui plus est. Mais le boulot ne connaissait pas la chaleur alors elle devait comme toujours, sortir de chez elle, une modeste chambre et faire ce qu’on lui avait demandé, en l’occurrence, de tuer une personne quelconque dont elle ne se souvenait même plus du nom. Elle bailla et s’étira un peu, son katana dans une main, une feuille de l’autre, la jeune fille avançait lentement mais surement, se frayant un chemin parmi la foule dense qu’elle détestait tant, les ruelles désertes étaient bien mieux et en plus c’était bien plus discret.

Sans trop savoir pourquoi, les pensées de Lyshaa allaient vers Alric, son professeur d’histoire, elle aimait bien ses cours et il était agréable, un sourire fendit les lèvres de la jeune fille et elle soupira longuement, quelque chose renaissait dans son cœur et cela ne disait rien de bon à la jeune fille, après tout, elle pensait qu’il était irréparable, qu’on avait bisé en mille morceaux en ayant confisquer la colle. Elle soupira et toucha son poignet distraitement, les choses n’allaient cependant pas changer aussi facilement que cela après tout, depuis combien de temps n’éprouvait-elle plus rien ?

Elle arriva devant un glacier et observa les gens à l’intérieur, elle n’eut pas le temps d’éviter l’homme qui sortait de cette boutique qu’il renversa sa glace dans son décolleté en lui fonçant dedans. Elle grommela et observa l’inconnu en se retenant de le frapper, le regardant froidement, elle sourit.

-Ben voyons, vous n’avez qu’à faire attention et regarder devant vous.

Elle passa son katana dans son dos et essaya d’enlever la glace qui avait déjà presque fondue sur sa peau blanche à cause de la chaleur, son kimono était taché de ce truc bizarre et elle soupira, exaspérée, elle l’avait lavé la veille et Lyshaa ne pouvait décemment pas se balader comme cela, c’était affreux.

-Et allez-vous me payer de quoi nettoyer mon vêtement ? Il est presque neuf !

Presque, c’était vite dit, mais elle adorait ce kimono bleu foncé et le mettait généralement quand elle devait tuer quelqu’un ou quand elle avait une sortie assez importante, c’était lui qui lui avait donné alors elle y tenait énormément.