En mission [Annulé]

Lehas venait d'arriver à Anthalys. Son maître l'avait envoyé en mission. Elle devait chercher un collier qu'avait volé un étranger au Temple. On ignorait qui s'était, enfin Lehas avait une longue liste à consulter.
Préférant éviter de perdre du temps et revenir au plus vite au temple reprendre l'entraînement (car oui son maître l'avait interrompue en plein entraînement) Lehas s'arrêta après un très long voyage à la Taverne Osama. Ici elle savait qu'elle pouvait obtenir des informations intéréssantes.

Malgré son long manteau noir, on voyait clairement sa longue robe blanche qui tombait jusqu'aux pieds. Sa capuche cachait ses longs cheveux, son chapeau et une partie de son visage. Lorsqu'elle rentra et imposa un silence de quelques secondes puis la taverne repris son activité naturelle lorsqu'elle éleva la main et fit apparaitre son gant et donc, son appartenance au clang des invocateurs. Elle alla s'assoir à une table et commanda un simple verre d'eau. On lui servit immédiatement. Elle respira l'odeur puante de fumé, transpiration, parfum des hôtesses et de sang puis elle bu une première gorgée d'eau. Fixant pensivement le fond de son verre, elle ne prêta point attention à une personne qui venait de s'installer en face d'elle. Une bagarre qui venait de se déclanchait à l'autre bout de la pièce avait caché le bruit de la chaise qui se poussait. Elle se rendit compte de sa présence lorsque la table bougea.

Après une journée entière en compagnie de gens de l'aristocratie, de lâches, de tyrans et de fascistes. Après un longue journée entouré de ces cabots hautains de l'empereur, le jeune Minamoto ne demandait rien de plus qu'un instant de solitude, un moment de paix en ces temps troubles. Quoi de plus simple, alors, qu'une promenade dans la grande Anthalys, cette sublime réplique du monde dont rêve ceux qui n'ont jamais faims.

Jisai déambulait donc, tel un corps sans âme, car son esprit n'était certainement pas en ce monde. La tête basse, les yeux rivés sur le sol, il avançait lentement, mais surement, vers un lieu qu'il ne connaissait guère puisque la direction prise était plus qu'hasardeuse. Le jeune homme, dont les pensés quand à elle n'étaient pas du tout à la dérive, revoyait sa journée. Il révisait les petits potins de la journée, les choses dite qui pourraient s'avérer pertinente, mais les gens qu'il entendait le plus souvent était ceux qui ne voyaient rien, ceux qui se voilaient volontairement les yeux, ceux qui n'avait su briser les petites ficelles et qui bougeait comme on le leur disait.

Soudainement, la coquille vide ambulante s'anima fougueusement ; Jisai se prit la tête à deux mains et replia les doigts de manière colérique avant de la baisser à nouveau. Comment ces gens pouvaient-ils commettre de tels horreurs et bien dormir? Pourquoi le peuple ne se rebellait-il? Tant de colère lancer dans la mauvaise direction, tant de morts pour les mauvaises raisons. Tout ça pour les caprices égoïstes d'un seul homme dont l'avidité n'avait ni limite ni fin. Il laissa tomber un long soupire et se libéra le crâne.
C'est alors seulement qu'il remarqua à quel point la ruel dans laquelle il marchait était sombre, à quel point les bâtiments qui l'entourait était en mauvais état. Sa promenade l'avait mené directement au Quartier Mal Famé, l'endroit le plus pauvre de cette ville. Au bout de la ruel se faisait entendre un boucan qu'il ne put ignoré. Curieux, il s'y dirigea immédiatement. Il n'avait que très rarement mit les pieds en ces lieux sombres, mais ce souvenait très bien de tout ce qu'il y avait vu, car un tel endroit ne devrait exister.

La ruelle le mena à une rue, plus grande et plus côtoyer que la suivante. Le boucan, quand à lui, ne s'était fait que plus fort et dérangeant, il ne put alors que remarquer d'où il venait. Un bâtiment plus grand que les autres, en état moins dramatique que les suivants, dont la porte était grande ouverte et qui semblait très animé. Au dessus de la porte pendait un panneau de bois sur lequel était peinturé quelques lettres illisibles. Il n'en fit rien et se dirigea directement à la porte et entra. Il eut alors droit à tout un spectacle : des verres et des bouteilles à la traine, des femmes plus ou moins habiller et de la bagarre dans chaque coin. Heureusement, son entré ne fut pas trop remarqué. Émerveiller devant toute cette barbarie, il eut presque goût d'y prendre part, mais il préféra plutôt joindre un jeune femme qu'il avait remarquer plus tôt.

Seule à sa table, fixant le bois à travers le fond de son verre apparemment empli d'eau, elle semblait pensive. Couverte d'un long manteau noir, laissant entrevoir une longue et délicate robe blanche, elle semblait ne pas être au bon endroit. Son visage et ses cheveux étaient à peine visible sous cette capuche. Qui pouvait-elle bien être? Curieux, il se dirigea vers elle en silence ; Il y avait tellement de bruit que même en sautant il aurait été silencieux. Il tira une chaise, toujours sans lui adresse la parole, puis prit place face à elle. Il s'accouda contre la table, ce qui la fit bouger, puis fixa du regard la jeune dame dont il découvrait peu à peu le visage...

Lehas releve doucement la tête, voyant apparaître un homme en face d'elle. Ses cheveux bleus électriques et son regard dur n'atteignirent point la jeune femme, impressionnable par peu. Elle l'analysa rapidement de la tête au pied. Un homme normal au niveau carrure et hauteur, peut -être moins à son style, mais ici à Anthalys on voyait tout et n'importe quoi.

Lehas posa ses yeux rouges sur l'homme qui la regardait. Il n'avait pas l'air de vouloir se présenter ou même expliquer la raison de sa présence. Peut-être était-ce cet homme son contact ?...Non, il ne collait pas au personnage. La jeune femme pris donc l'iniative de commencer la discution :

"Que puis-je faire pour vous ?"

Sa voix glaciale et peu accueillante la rendait quelque peu distante et surtout agrésive. Son visage impassible ne montrait aucun expression, ni joie, ni tristesse, ni mécontentement, seulement...rien.

Alors que son "invité surprise" allait répondre, deux brutes humaines attérirent sur la table où était assise Lehas. Erreur, que ces deux "choses" auraient du éviter de faire. L'invocatrice détestait cela : qu'on lui brise son verre, qu'on la dérange en plein travail. Elle prit une grande inspiration et se leva de sa chaise. Elle ramassa une petite sacoche que portait l'un des hommes. L'homme tenta de s'y opposer mais lorsqu'il croisa le regard de la jeune femme, il se retracqua immédiatement.

Lehas s'avança alors jusqu'au comptoir de la taverne, redemandant son verre d'eau et se tourna alors vers son invité :

"Envie de quelque chose ? C'est monsieur qui invite !"

Son visage, toujours silencieux, fixait l'homme, attendant une sorte de réponse. Si cet homme était bien son contact, il fallait mieux que Lehas en prenne soin...Au moins jusqu'à ce qu'il lui fournisse ses informations, après...Elle s'en moquait !

[Désolé, normalement je suis plus rapide mais là j'étais débordée ce week end ><]

Le jeune homme, qui la fixait, fut heureux de la voir lever ses yeux sur lui, mais quel fut sa surprise lorsqu'il distingua la couleur de ses yeux. Des yeux comme il n'en avait jamais vu! Des yeux tout aussi unique que les siens, sinon plus! Des yeux, rouge, oui oui, rouge sang. Jisai aurait volontiers prit la parole, mais il était, hélas, bouche-bée. Pas si étonnant tout de même!
Elle le fit donc. Ce fut bref et directe, mais surtout peu accueillant. Les mots n'étaient pas en cause. Non, ce fut d'avantage le ton de voix employé, oui, un ton froid, glaciale même. Elle lui sembla agressive et laissa clairement voir qu'elle souhaitait conservé ses distances. Son visage quand à lui, n'exprima rien, un désert d'émotion. Le jeune Minamoto, en réponse, fut très expressif. Mécontent et surtout déçu de voir une jeune dame agir de la sorte, il voulut lui signaler que les émotions ne tuaient personne, bien au contraire! Au moment d'ouvrir la bouche, deux imbéciles atterrirent sur la table. Le verre de la femme fut bousculé, se renversa sur la table avant de rouler jusqu'au sol et de voler en éclat. Le contenu du verre s'écoula en majeure partie sur Jisai qui, par réflexe, se leva et bondit en arrière sans toutefois faire basculer la chaise.

Lehas, qui semblait se contenir, inspira profondément, se leva, saisit la "bourse" de l'un des hommes et lui fit comprendre, car il tenta de s'y opposer, que le temps n'était pas à la rigolade. Son regard froid laissa un léger frisson de peur aux témoins de la scène. Elle s'avança jusqu'au comptoir, demanda un nouveau verre d'eau puis, à la grande surprise du jeune Minamoto, se retourna vers lui, demandant s'il désirait quelque chose. Était-elle sérieuse? Apparemment oui, puisqu'elle semblait attendre une réponse. Il haussa les sourcils et répondit, incertain :

"Une bière....?"

Il sourit légèrement, alla au comptoir et prit la bière qu'on ne mit que très peu de temps à lui servir. Il se retourna vers la jeune femme et lui dit :

"À première vue, vous me sembliez dénudé d'émotion, mais cette petit scène prouve bien que la panoplie des émotions humaine ne vous est pas inconnu! Vous savez, il n'y a rien de mal à sourire aussi..."

Il lui sourit, un sourire léger. Bien entendu, il n'attendait rien d'elle. Qu'elle lui pique une colère ou reste impassible ne le surprendrait guère, mais un jour ou l'autre, la solitude la lasserait. Même pour un solitaire tel que Jisai, la compagnie à un moment ou un autre était plus que bienvenue. Étant servit, il s'en retourna à la table ou tout deux étaient avant l'incident. Il fut heureux de constater que le dégât avait été nettoyer. Il tira une chaise, invitant poliment et chaleureusement Lehas à s'y asseoir.

"Venez-vous? Je ne peux que me montrer impatient de savoir ce que cache ces fabuleux yeux."

Le jeune homme eut l'air d'être légèrement surpris ? Et bien pourquoi donc ? Il ne s'était encore jamais servis de la bourse des autres ? Mlle Min, oui, régulièrement même. Lorsqu'un ivre l'embêtait de trop, elle le taxait et s'en allait. C'était sa façon de gagner ses sous, car le temple de ne lui donnait pas grand chose.

Son invité demanda une bière avant de sourire agréablement à Lehas. Puis il lança qu'elle ferait mieux de sourire mais Lehas, elle resta figée, on eut cru avoir à faire à une poupée de cire, presque sa respiration se serait arrêtée pour montrer que cela lui était égale. Elle ne souriait que lorsque les gens le méritaient, mais intérieurement, elle éclata de rire !

Le taverniste servit en priorité la bière du jeune homme avant de servir le verre de Lehas, et l'invocatrice n'aima guère ce comportement, mais au temple, on leur apprenaient (aux invocateurs) à ne pas se laisser submerger par le désir de vengeance, même si leurs chimères et leurs dons, leur permettraient d'obtenir tout ce qu'ils désirent, et même pour les meilleurs de tuer Britannia. Cependant, calmement, Lehas récupéra son verre et se tourna vers ce jeune homme, plutôt bel homme d'ailleurs, qui l'invitait à se rassoir. Il lui demanda sympathiquement, et avoua même son impatience à connaître son invitante. L'invocatrice alla donc s'assoir, la bourse toujours en main. Sans expression, elle prit place à la table. Son invité prit à son tour place, bière à la main. Un long silence passa, où tout deux se fixaient du regard, lui souriant, elle impassible. La scène en était même amusante.

Lehas inspira un grand coup, avant de demander discrètement, pour que personne n'entende, mais suffisant pour que ce jeune homme n'est pas d'effort à faire :

"Est-ce vous le contact de Maître Bahlan ?"

Lehas n'avait pas pris le temps de se présenter, où même de demander le nom de cet homme, elle n'avait même pas pris la peine de vérifier si elle pouvait lui demander une telle chose. Peut-être était-ce stupide de sa part, mais son sourire ne le montrait pas comme un homme violant, et il n'avait pas l'air d'être agressif. Lehas pensa qu'avec de la chance, elle pourrait lui faire confiance même si elle ne pensait pas que ce fut le contact de son maître.

Léhas reçut enfin son verre, oui enfin, car elle sembla mécontente d'être servit la seconde. Compréhensible puisqu'elle avait passé sa commande la première. Quoi qu'il en soit, l'émotion fut à peine perceptible et disparut plus vite qu'elle n'avait surgit. Elle saisit son breuvage calmement et prit enfin place, il s'assit a son tour face à elle, comme précédemment. Tout deux restèrent assis dans le plus grand des silence, se fixant du regard. Si bien, qu'il en oublia sa bière et ce sourire qui, après un moment, lui donna un ère quelque peu ridicule. Elle, pour ne pas changer, restait impassible. Quel scène!

Que pouvait-elle bien se dire? À quoi pensait-elle? Tout deux semblaient être perdu dans leurs songes. C'est alors qu'il prit conscience de la beauté qui émanait de la jeune femme. Beauté fortement brimé par ses aires froids et distants, sans oublier ses menaçants, mais si beaux yeux rouges mit en valeur par une longue chevelure noir. L'observant avec autant d'émerveillement qu'un enfant lors de sa première neige, il ne prit jamais la parole. Ce fut elle qui le fit après une grande inspiration.

Étrangement, la jeune femme lui adressa la parole de manière discrète. Il put entendre ce qu'elle lui dit avec un minimum d'effort, personne d'autre ne le put. Que pouvait-elle bien vouloir cacher au monde? Était-ce d'une importance capitale? Elle avait parler d'un "contacte", comme si on ne devait rien en savoir. Il était curieux, il voulait en savoir d'avantage. Qu'était-elle venu faire? Que voulait-elle savoir? Qui était cet homme et qui était son maître? Que faisait-elle, pour qui travaillait-elle...? Tant de questions qui surgirent en si peu de temps. Il fronça les sourcils et réfléchit un instant. S'il lui répondait "oui", ce qui serait un mensonge, peut-être aurait-il des réponses? Ce serait, néanmoins, irrespectueux de sa part et il risquerait peut-être beaucoup. In certain, il prit en contrôle son vice et se contenta de lui dire la vérité. D'être si honnête, se contenir de la sorte ne ressemblait pas à Jisai, mais la dame lui plaisait. De toute façon, en faisait plus ample connaissance peut-être aurait-il des réponses? Il haussa les apules et les mains et lui répondit:

"Je crains, ma cher, qu'il y est un malentendu. Je ne suis pas ce contacte puisque je ne connais pas de Maître Bahlan. Je me demande bien d'ailleurs, pourquoi l'appelez-vous Maître."

Il cessa de parler, réfléchissant un instant. Elle ne s'était pas présenter et il ne l'avait pas fait non plus. À vraie dire, cette rencontre avait été très particulière, autant en ses circonstances qu'en ses lieux. Il reprit la parole avant qu'elle ne le fasse.

"Avec tout ça, j'en ai oublier les présentations.... Minamoto Jisai, mais appelez moi Jisai. Ravis de faire votre connaissance."

Il lui sourit et resta attentif, attendant une réponse...

Aussi étrange que cela puisse paraitre, l'homme gardait un léger sourire sur les lèvres, lui donnant ainsi un air légèrement bébête mais il devait surement caché son jeu, un peu comme tout le monde. Lorsqu'il répondit, enfin, il expliqua qu'il n'était pas le contact, et il continua avec une question que Lehas prit à peine le temps d'écouter. Elle sortit alors de la poche de sa cape, un bout de papier, sur lequel était inscrit quelques mots vaguement gribouillé à la plume: "Contact Homme, Anthalys, Taverne Osama" Elle était bien à Anthalys et à la Taverne Osama. En effet elle n'avait pas choisi cette taverne au hasard, elle savait où elle était et ce qu'elle voulait.
Repliant son petit papier, elle le rangeant dans son manteau, et écoutant alors cet homme assis en face d'elle se présenter. Impassible, elle mit quelques secondes avant de se présenter. Elle réfléchissait, devait-elle lui répondre immédiatement ou devait-elle cacher son identité. Peut-être qu'elle devait se méfier de lui, il y avait quelque chose d'étrange en cet homme, il paraissait si dur et si doux à la fois. La sensation était anormal. Mais Mlle Min n'avait pas avoir peur, elle savait se débrouiller seule et se battre sans trop de difficulté. Après donc mure réflexion, elle se décida :

"Je m'appelle Lehas Min. Quant au "maître" sachez simplement que je suis invocatrice, je dépend donc d'un maître."

Le ton de sa voix baissa sur la fin de la phrase, elle ne préférait pas, dans la capitale, effrayait de nombreux ivres qui détestaient le clan invocateur. Réfléchissant, elle s'avoua que son maître l'avait quelque peu envoyé au casse pipe, dans cette taverne réputée pour cacher des objets ou des tueurs d'invocateur. Certaines personnes avaient peur de se qu'il pouvait faire. Il n'avait pas tord après tout, si Lehas le désirait, elle aurait pu tous les tuer...Mais pas ce "Jisai", il paraissait plus fort, plus sur...

Lehas but une gorgée de son eau et demanda alors :

"Si vous n'êtes pas la personne que je cherche, pourquoi êtes-vous donc venu me voir ?"

Lehas se posait quand même la question, s'il n'était pas son contact, alors que lui voulait-il ? Si il désirait, comme déjà cela était arrivé à Lehas, l'embauché comme "jouet" des hommes, le fait qu'elle lui dise être invocatrice, le calmerait surement, c'était l'important, il quitterait alors la table et la jeune homme retournera à ses occupations et surtout sa mission.

RP ANNULE

Raison : Absence de Minamoto Jisei.

Fin du Rp
Expérience acquise

Lehas Min:+36 points

Minamato Jisai: +36 points