Il n’était pas de ceux se contentant d’aider son prochain par pur altruisme, c’était un fait.
Au fond qui pleurerais se môme ? Sans doute orphelin qui plus est. Il avait tenté de voler pour manger, ne c’était pas montré suffisamment prudent, c’était fait attrapé. Par un garde un peu grassouillet certes mais plus alerte qu’on aurait pu le croire. Dans un sens c’était sans doute son apparence de type banale et rondouillard qui lui permettait d’épier les gens sans se faire remarquer. C’était ainsi qu’il avait surpris le môme, L’attrapant par le poigné sans retenu, il lui avait sans doute tordu ce dernier.
L’enfant laissa échapper un cri, puis un gémissement.
Le cri pour la douleur, le gémissement pour la situation.
Il était un voleur, et venait de se faire prendre sur le faite. Il était vraiment, vraiment mal. Il existait deux options dans ce genre de cas. Sois il offrait des informations sur la rébellion la piraterie ou quoi que se soit d’utile a l’empire et se voyais gracié, sois il se faisait trancher la main. Et a son âge, avec une main en moins et nulle part ou se rendre pour se faire soigné… Une main tranchée était synonyme de mort lente et affreusement douloureuse. Son âge d’ailleurs, parlons en. L’enfant n’avait sans doute pas plus de neuf ans… quel genre d’information pouvait-il possédé ? Aucune bien sur, c’était pour cette raison qu’il avait gémis et non pas espéré. Il n’avait rien à offrirai, et se ferait tranché la main.
Le sang coulerait à flot de sa plaie, mais il tenterait le tout pour le tout et, par désespoir, finirait finalement à arrêter l’hémorragie. S’en suivrait une vie horriblement difficile. Déjà qu’avec ses deux mains, il avait eu du mal à survire alors avec une seul… Il en serait réduit au plus basse besogne devrais faire les poubelles pour pouvoir manger et vivre ainsi jusqu’au jour ou, finalement sa plaie s’infecterais. Il n’avait pas d’autre échappatoire, le miracle n’existait pas. Sa chair pourrirait et finalement par la faute d’une main, tout son être périrait, noyé dans la douleur et le désespoir.
Mais que pouvait bien y faire Johan ? Des gosses comme lui il y en avait à la pelle, il n’allait pas tous les aider. Il n’était pas assez bon pour cela. Le matin c’était levé il y à peu et il avait d’autre chose en tête.
Et puis il n’était le seul à observer la scène, des dizaines d’autres c’était figés. Certain horrifier d’autre amusé… peut-être voulait-il voir du sang couler ? Les ordures.
Lâchant un long bâillement il reprit sa route tranquillement. Les larmes de fatigue ayant gagnées ses yeux, il ne distinguait pas réellement sa direction et percuta bientôt quelqu’un.
Le garde.
Qui, surprit de l’impacte, s’étala au sol laissant au jeune voleur l’opportunité de s’enfuir. Une lueur de reconnaissance dans les yeux.
Il n’était pas de ceux se contentant d’aider son prochain par pur altruisme, il aurait voulu le croire.
*oups j’ai recommencé…*
C’était ridicule.
La façon dont il avait intervenu pour venir en aide à l’enfant était simplement ridicule.
La façon dont il avait feinté l’inattention, dont il avait percuté, feinté l’excuse… Même le garde n’y avait pas cru un instant. Il avait dégainé sa lame et avait placé sa pointe sur le cou du nouvel arrivant. Et comme seul réaction celui-ci se contenta d’un sourire gêné. N’avait-il aucun moyen de se défendre ?
Quelque risette ne le sauveront pas… il fallait qu’elle l’aide !
Inconsciemment, alors que ces yeux étaient focalisés sur la scène présente sous ces yeux. Elle faisait défiler les dessins contenu dans son carnet, elle n’avait pas le temps de dessiner quelque chose et même plus trop le temps maintenant. Cherchant une idée pour pouvoir aider ce jeune homme un peu trop abruti à première vu pour avoir agis de cette manière, mais comment lui en vouloir ? Elle était sur le point d’aider ce gamin en faisant apparaitre une femme qui se serait fait passer pour sa mère, mais maintenant elle se sentait obligé de changer de plan. Seulement qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire ?
Elle devait créer une diversion, occuper le garde. Pour cela il lui fallait un individu discret pouvant se fondre dans la foule si besoin, afin que sa disparition ne paraisse pas étrange. Mais le garde disposait d’intention claire et comptait les exécuter immédiatement. Sa lame se rua en direction de la nuque de l’homme, l’intention étant de lui trancher, la plupart des spectateurs de purent retenir un cri.
D’effrois ou d’excitation ?
L’idiot aux cheveux blancs c’était déplacé au dernier moment, il était parvenu à sauver sa nuque. Mais la chance ne lui sourirait pas éternellement. Il devait pourtant encore tenir un peu. Mitsu se creuser sérieusement la cervelle pour trouver quel genre de diversion elle allait bien pouvoir produire. Pourtant c’était simple, elle pouvait faire apparaître l’un de ces personnages pour qu’il aille remplacer l’idiot dans le rôle du futur mort, mais elle savait ce que sa impliquerait si il reçoit une blessure.
Pendant près d’une seconde elle s’immobilisa à la vue du spectacle.
Le coup du grade se faisait plus nombreux et plus hargneux. Bien heureusement il restait brouillon et bien des mouvements étaient inutile. Sans conter que le flux d’énergie meurtrière que dégageait son épée était si net qu’il aurait pu l’esquiver les yeux fermés.
Le style Ogame exploitait les articulations à leur maximum. Cela permettant des mouvements d’une qualité nettement supérieure à la moyenne, notamment en distance très rapproché, la difficulté à esquivé était nul.
La silhouette de Johan devenant étrangement flou en certain moment, la lame du soldat frappait systématiquement le vide. Et cela continua pendant plusieurs minutes. L’idée de Johan était simple, fatigué le garde puis s’enfuir. Malheureusement, dans la vie la technique ne fait pas tout, et il ne disposait que d’une expérience minime en terrain inconnu.
Une aspérité.
Un simple creux.
C’était si peu, si négligeable…
Cela suffit pourtant à lui faire perdre son équilibre.
Le garde n’avait rien d’un combattant chevronné, il n’était idiot pour autant, et devant la faiblesse évidente de son adversaire, en profita pour frapper.
Le déséquilibre dans un combat se voyait souvent solder par la mort. Son père le lui avait souvent répété.
Le coup arrivait, se ruant sur son être, désirant de mordre sa chair.
Il s’approchait, encore et toujours, assoiffé de sang.
Sa respiration calme et mesuré s’arrêta soudain.
Alors que le la lame n’était plus qu’a quelque centimètre de sa nuque, la partie supérieur de son corps se brouilla. Comme une forme indistincte de glissant sous la lame.
Lorsque l’épée fut immobilisée, le garde faisait face au vide. Johan se tenait dans son dos, titubant contre un mur. Son visage n’exprimait que la gêne. Il avait un peu honte de c’était laisser allé a pareille extrémité. De plus la position dans laquelle il avait effectué sa technique ne lui avait permis de disposer d’appuie solide. En conséquence de quoi, il c’était blessé à une cheville. La suite promettait d’être difficile.
Malgré l’action incompréhensible de Johan, le soldat pas découragé reparti bientôt à l’assaut. Ou du moins en avait l’intention.
La pierre n’était imposante, mais sa taille demeurait tout de même respectable.
De quoi faire mal, quand prise en pleine tête.
Déjà bien agacé par l’imbécile et ses mouvements incompréhensible, le soldat se retourna rouge de colère. Constatent que le lanceur ne se cachait en rien. Au contraire il s’affichait. Lui tirant la langue avec arrogance, il semblait âgé d’une dizaine d’année.
Outré par ce comportement, le militaire en oublia l’individu qu’il voulait occire voila quelque seconde et se jeta sur l’enfant… qui c’était déjà mis à courir au milieu de la foule, emportant donc avec lui le garde.
Elle y était parvenue juste à temps apparemment. Elle n’était pas sur d’avoir bien comprise les mouvements de l’idiot en blanc mais au fond elle s’en moquait, chacun avait ces propres capacités. Elle s’éloigna alors de la scène espérant que le gamin, qu’elle avait inventé en essayant d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler son petit frère, s’en sorte indemne jusqu’à ce qu’elle le dématérialise.
La foule elle aussi commençait à s’éloigné. Observé une rixe ou une exécution était chose facile, du moins quant la scène restait fixe. A présent de l’action se déplaçait, leur désire d’observation fut éclipsé et ils regagnèrent innocemment leur activité précédemment abandonné.
Ils étaient vraiment pitoyables.
-
Merci !
Une voix franche, légère, amusé.
La voix de celui qui voila quelque seconde avait raté la mort de peu. Comment pouvait-il déjà avoir retrouvé son calme ? L’avait-t-il seulement perdu ? Quel étrange individu… et pourquoi la remerciait-il ? Comment pouvait-il avoir compris ? Comme s’il était parvenu à lire son interrogation muette, l’individu lui répondit avec le même ton calme et décalé.
-il avait ton air. Je parle du gamin qui m’a aidé. il n’est pas vraiment vrai n’est-ce pas ? Tu fais ça comment ? Quoi il c’était basé sur une intuition ? Certes dans la précipitation, elle avait prit le seul dessin d’un enfant, qui lui ressemblait pour une bonne raison. Mais tout de même avec si peu d’indice… c’était anormale… avait-il une intuition hors du commun ?
Il ne s’était pas totalement montré sincère. A vrai dire il avait bien remarqué une ressemblance mais c’était Lilith qui lui avait annoncé que l’existence de l’enfant n’était tangible. Il était un peu comme un être éphémère. C’était bien elle ça ! Lui donné des fait sans une once d’explication !
La demoiselle ne semblait vouloir lui dévoiler sa technique mais il ne s’en formalisa pas. Quoi de plus normale que de vouloir garder ses petit secret ? D’autant plus que révéler ses facultés au premier venu était plus idiot qu’autre chose…
Il l’attrapa par la main et la dirigea vers un endroit où il pourrait lui offrir un cadeau en remerciement de son aide.
-ça te dit de voler ? je vais te présenté à un ami à moi !
En temps normale elle l’aurait certainement ignoré., s’esquivant de lui pour s’éloigner et rester de parfait inconnu. Usant de l’un de ces personnages si jamais il se serait montré trop insistant. Mais il se dégageait quelque chose de trop… authentique chez lui. Elle se contenta donc juste d’une phrase, se laissant trainer aux grés de ses envies.
-Je n’ai pas l’âge …
-Tu a quel âge ?
-…17 ans
-à ton âge j’avais construit mon propre rider et je volait déjà comme un forcené un peu partout ! Et puis 17 ans c’est l’âge ou l’on se moque bien des interdictions ! non ?
Un regard étonné.
Un sourire amusé.
C’était un jour de vent
Un jour de vol
Une rencontre