Parmi les multiples guignettes d’Anthalys, il avait fallut qu’il tombe dans la seul disposant d’une cliente des plus douteuse…
S’il avait été superstitieux il aurait pu se croire maudit.
Mais dans le malheur, des choses plus noble et douce peuvent arrivée.
« Si l’idiot se croit malchanceux, alors nul doute qu’il le sera. »
Ce débit de boisson n’était désagréable de part son décor. Des plus rustique, il s’en dégageait une atmosphère agréable et aidant à se sentir comme chez sois. Le problème ne se situait pas non plus au niveau du nombre certain d’individu disposant présentement d’un taux de sang dans l’alcool plus que minime. Ces derniers se trouvant simplement dans l’incapacité d’aligner plus de deux mots, il était plus qu’ardu de laisser la conversation tourné à l’agression, puisque toute discutions avec eux se montrait simplement impossible.
Le véritable problème provenait des soldats de l’empire.
Sensé se montrer comme un gage de sécurité et de bienséance, les trois individus présent semblait l’avoir oublié.
A dire vrai, Johan s’en manquait éperdument, il n’était de ceux que l’on pouvait agacer aussi facilement, et il se contentait de se sustenter ignorant avec brio les jérémiades incessante des gardes. Il n’en allait pas de même envers la demoiselle qu’ils venaient d’aborder avec un tact des plus éléphantesques. La dite demoiselle qui, certes sublime, semblait disposer d’une envie certaine de trancher les trois crétins (puisqu’il fallait les biens définir au minimum comme répondant à ce critère).
Ordures.
C’était le mot le plus approprié pour désigner les trois porcs qui venait de l’aborder. Trois ordures, répugnante, puante et dépourvu dune once de fierté. Elle haïssait l’empire a un point que même elle n’était sur de cerné, et se retenir de trancher ses trois… insectes se voyais une épreuve trop éprouvante à son goût.
Faire usage de son Don ? Jamais ! Par envers ses résidus informes, ne valant guère mieux que des organismes monocellulaires primaires.
Elle allait leur laissait dix secondes. Qu’ils déblatèrent leurs immondices !
Après quoi, s’il n’avait toujours pas abandonné, malgré son silence persistant et sa flagrante intention de les ignorer, elle les trancherait. Personne ne les regretterais, tous dans cette taverne ne se taisait que par lâcheté, sauf peut-être l’étrange type aux cheveux blanc… lui semblait simplement s’en foutre au possible. Ce n’était pas lui qu’ils étaient venu enquiquiner ! Ne pouvait-il pas avoir la décence de se sentir navré ? non non ! Monsieur mangeait sans se préoccuper aucunement de ce qu’il l’entourait, comme dans sa petite bulle.
Agaçant !
Les dix secondes s’écoulaient à une lenteur presque déprimante, et les trois mollusques ne semblaient tarir d’inepties toute plus grossières les une que les autres…
Tentative désespéré pour les ignorer, elle décomptait les secondes qu’ils restaient de leur misérable existence : plus que 4…3…2…1
Sa main glissa d’une façon imperceptible sur un manche. A l’extrémité de celui-ci résidait la lame de son arme : la promesse d’une mort certaine…
Les trois hommes s’effondrèrent, mais elle n’avait rien eu le temps de faire.
« Si l’idiot se croit chanceux, alors il le deviendra certainement »
Il l’avait remarqué, l’éclat assassin qu’elle avait dans le regard. Cette haine farouche envers ceux de l’empire. A elle aussi il lui avait fait du mal, c’était une certitude. Peut-être plus qu’à lui, sans doute même, mais qui était-t-il pour juger de la souffrance des autres ? Tout ce qu’il avait vu c’était une femme sur le point de tuer. Un regard de glace, une intention : si parfaitement maitrisé qu’elle allait épouser ses membres, les mouvoir et en faire une action.
Pour cette raison, il avait du intervenir. Malgré le soupir agacé de Lilith, il c’était tranquillement rapproché et s’était permis une frappe nette dans la nuque des trois individus.
Non ce n’est pas une rumeur, l’action est bel et bien efficace. La nuque est un centre nerveux capital, une frappe suffisamment contrôlé peu mettre instantanément K.O. voir pire. Une frappe mal maitrise peu tuer ou paralysé la cible à vie. Bien heureusement les trois lurons avait fait office de cible facile, le coup avait donc été précis et rapide.
A la vue des trois individus s’écroulant comme des masses, un certain silence se fit, pourtant personne dans la salle ne fit la moindre remarque. Avec la quantité qu’ils avaient buent la véritable surprise était qu’il parvenait encore à tenir debout. Ainsi donc les bavardages reprirent bien vite laissant a Johan le privilège de se présenté a la demoiselle… et par la même tenté de conserver sa tête sur ses épaules…
Pour qui se prenait-il ?
Voila quelques secondes encore elle aurait juré qu’il se fichait totalement de la situation et maintenant ce permettait une apparition des plus prétentieuse ! Et bien quoi ? Sans doute s’imaginait-il lui avoir rendu un quelconque service. Et puis quoi encore ?! Elle n’était pas le genre de femme à conter sur autrui, encore moins sur un homme !
Pourtant, passant outre sa colère et sa haine, un sentiment lui soufflait qu’il ne lui avait rendu service pour des raisons aussi futile que celle de faire bonne impression. Quelque chose lui soufflait que cet homme était plus dangereux qu’il voulait bien le laissé paraitre. Son regard simplet en parfaite contradiction avec ses effet pour le moins sophistiqué et parfaitement adapté au affrontement ne firent que renforcé ses soupçons.
Contournant la table et les trois individus avachis sur celle-ci, il s’approcha de la demoiselle, et se penchant vers elle, se permit une phrase au creux de son oreille.
Rien de plus qu’un murmure, un souffle.
-A l’arrière.Qu’y avait-il à comprendre ? Sans vraiment savoir pourquoi elle le savait. Et cela l’énervait au plus haut point. Elle n’aimait vraiment pas cet homme et ses manières aussi désinvoltes que négligé. Se petit sourire naïf qu’il affichait avait le don de la mettre hors d’elle ! Et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi…
Elle ne l’aimait pas. Et à vrai dire cela ne le surprenait pas outre mesure. Elle qui éprouvait une haine sans nom envers l’empire, elle qui avait une soif de sang tel qu’il l’avait ressentie, sauver par l’idiot simplet qu’il était.
Il se contenta donc de deux mots. « A l’arrière » la ou il l’attendait, La ou ils parleraient.
Mais parler de quoi ? Pourquoi parler ? Simplement en raison de leur aversion commune.
L’empire.
Isolé, personne ne pouvait grand-chose contre tout un état. Johan n’était pas plus dirigé par sa colère que par sa curiosité.
Comprendre.
Lyshaa, désirait une vengeance, violente et sanglante. L’empire était le mal, le mal devait être éradiqué.
Justice.
C’est ainsi qu’ils se rencontrèrent.