Si toi aussi, tu aimes les sujets qui piquent...[Sachiko]

Failed.

Ma journée était une journée, en quelque sorte magique et bizarre. Je pouvais me balader, toute seule, sans personne pour m'énerver. Je pouvais dépenser tout mon argent. Mais j'essayais quand même d'économiser le maximum.
Tout se passait bien, le soleil était au rendez-vous. Ce n'était pas très calme non plus, mais j'avais l'habitude avec la cour de recréation, mais pas dans ma ville, quelque part de paumé. Heureusement que je n'invitais pas grand monde. On m'aurait surement pris pour une fermière ou autre, bon ça ne me dérangeait pas mais j'avais peur d'être dévisagée par d'autres personnes. Ma mère m'a en effet appris a ne jamais avoir peur, mais je ne pouvais pas. Dès mon plus jeune age, j'étais timide, et avait peur du noir. Je ne croyais pas forcement au surnaturel, mais en était effrayée comme une folle. Mais j'avais la preuve que ceci existait. La preuve? Moi. Au moins, sur les routes d'Anthalys tu voyais tout le monde utiliser son pouvoir. Je ne me sentais donc pas trop seule.
Mais ici, tout se ressemblait tellement. Alors, on pouvait dire qu'on se lassait vite. Tout était bien, mais des choses qu'on voit tout le temps ça devient vraiment saoulant. Mais, on ne pouvait pas leur en vouloir, en effet. Cependant, j'étais pressée de faire de nouvelles rencontres, ainsi que d'avoir de nouvelles aventures. On m'avait raconté que plusieurs clans s'étaient créés et j'avais reçu une lettre me disant d'aller a Bell's Sugar. Quelque chose se passait, intuition? Je sentais que ma vie à Anthalys allait être mouvementée surtout avec ces histoires de groupes. Qu'allait-il m'arriver? J'avais beaucoup de questions dans ma tête et je voulais à tout prix résoudre ces mystères, mais je ne pouvais contacter mes parents. Peut-être demander à ma tante me permettrait de me détendre?
Je cherchais Bell's Sugar, mais je ne me retrouvais pas, vu tous ces bâtiments qui se ressemblaient forcement... Mais j'avais ma carte! Je ne remercierai jamais assez ma tante ! Sans elle, ralalala. Enfin ! Je devais me retrouver la-bas. J'avais un pressentiment bizarre, mais je ne peux l'expliquer. Un bon, un mauvais? Je ne savais pas non plus. Et de plus, cette lettre me disait que c'était urgent. Mais je ne connaissais pas l'expéditeur. Mon front était en sueur, je stressais. Dès le premier jour, je recevais une lettre anonyme. Mais qui a pu savoir que j'étais arrivée?
Mais de plus en plus, je sentais que l'on m'observait. J'avais un regard lourd qui pesait sur moi. Mais, évidemment quand je me retournais, personne. J'avais aussi l'impression que c'était la personne qui devait me retrouver.
Après quelques mètres parcourus, je fus a Bell's Sugar, enfin devant. J'étais encore en admiration devant un bâtiment. Je dois croire que, a force, celui qui m'observe devait me trouver étrange. Une fille en extase devant un salon de thé, c'est pas tout les jours qu'on voit ça. Quand je regardais a l'intérieur, je ne voyais que des personnes nobles. J'hésitais alors a entrer. Mais je devais battre mes peurs. Tout le monde me disait ça. Il était temps de le faire maintenant. On me regardait comme une étrangère, de toute façon, je le sais, je le suis.
Je voyais un adolescent entrer derrière moi. Il me regardait bizarrement. Je me disais que ce devait être lui. Il avait surement a peu près le même age que moi, peut-être un peu plus vieux. Puis, j'eus un flash-back, chaque fois que je regardais autour de moi, je le voyais, mais je croyais qu'il était une personne passante. Enfin quelqu'un qui ne cherchait pas a me parler. Il avait l'air plutôt, grand. Il n'avait pas un regard très aimable, un peu froid.
Enfin, j'allais commander une petite limonade. L'inconnu allait sur une table pour deux personnes. Il semblait chercher quelqu'un ou l'attendre. Finalement, je pense que personne ne m'espionnait. Peut-être était ce de la paranoïa? Surement! J'attendais une dizaine de minutes et me demandais est ce qu'on m'a tendu un piège. J'hésitais alors a demander a tout le monde. Je pensais que j'allais avoir honte mais finalement je le fis.