Requiem No Jiyuu
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Le colis. [Pv-Lehas]

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August Wright
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MessageSujet: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptyMar 6 Avr - 12:31

La ville riait, la ville chantait ; c’était l’un de ses jours joyeux où tout le monde sourit, avec ou sans bonne raison ; c’était l’un de ses jours béni où aucun nuage ne semble vouloir pointer le bout de son nez, au grand plaisir des passants ; c’était l’un de ses jours où l’on ne peut s’empêcher d’être heureux d’être là, ici, en vie. L’adolescente soupçonnait même les morts de vouloir danser sous la lumière du soleil d’un si beau début d’après-midi bien que ce serait d’un grotesque et d’un ridicule infini. C’était ce à quoi elle pensait, tandis que ses yeux bleus peu discrets s’accrochaient aux détails les plus infimes du décor qu’elle contemplait. Adossée à un mur froid et sale, elle regardait ces personnes dont elle ne connaissait rien, mais dont la joie rallumait la sienne. Cependant cet élan de gaieté fut de courte durée ; de sa poche s’échappa une musique familière, la ramenant à la sombre réalité, celle où elle devait faire un choix crucial. Elle devinait les conséquences de son accord, savait pertinemment qu’elle mettrait en jeu son quotidien tranquille, rythmé par des tracas habituels. Néanmoins refuser lui paraissait… inimaginable. Car jamais, au grand jamais, August Wright n’avait pas répondu présente lorsque l’on avait dit avoir besoin de ses services.

D’un geste fluide, elle ouvrit son keitai.
« Alors ? Vas-tu le faire ? »
S’écoula alors un petit silence, où la jeune fille se mit à douter de sa résolution ; elle souhaitait ne pas avoir de regrets. Mais est-ce vraiment ainsi qu’elle n’en aurait aucun ?
Finalement, elle murmura :
« Oui.
-Bien, bien ! Je compte sur toi. »
Et Joe raccrocha. Aussitôt, elle se mit à insulter sa fierté mal placée qui l’avait fourrée dans un embarras digne de ce nom. A présent, elle n’avait plus qu’à prier pour sortir entière de cette livraison sérieuse et ô combien risquée.

Se décollant de la paroi aussi sordide que son humeur, elle s’avança dans la petite ruelle, répugnante à souhait ; le sol était jonché de déchets, multiples obstacles qu’elle prit soin d’éviter ; l’odeur était repoussante et torturait son pauvre odorat ; mais, si les plus courageux n’avaient encore fui les lieux, il y avait cette crasse omniprésente qui s’était incrustée dans les moindres recoins, polluant le moindre espace. Avait pris possession de cet endroit la Misère même, elle en était certaine. D’ailleurs elle se retenait fort bien de partir illico presto prendre une douche et de réfléchir à la suite des évènements, qui lui promettait à coup sûr de violentes remontées gastriques. Mais elle n’eut le temps de se plaindre qu’elle se trouvait devant la benne à ordures dans laquelle Joe avait caché le colis qu’elle devait livrer. Déglutissant avec difficulté, elle souleva du bout des doigts le couvercle de l’immense poubelle, retenant brusquement sa respiration. Alors qu’elle s’attendait à des montagnes et des montagnes d’ordures, justement, elle ne trouva rien de semblable. Elle ne vit que ce petit carton d’une propreté contrastant avec l’état des lieux, qu’elle attrapa soigneusement en évitant de se pencher un peu trop. Seulement après l’avoir bien empoigné, elle put soupirer de soulagement et s’empresser de quitter ce cul de sac abandonné. Car s’il n’y avait personne dans ce petit coin de paradis pour microbes, dira-t-on, c’est parce que l’étroite rue ne venait nulle part ; sinon, les habitants d’Anthalys aurait envahi ce passage restreint comme tous les autres.

Une fois dans l’avenue principale, August se laissa quelques secondes caresser par la tendre chaleur de l’astre doré avant de rouvrir ses yeux qu’elle avait fermés et de chercher du regard son Sky Touch. Perle parmi les perles, aimait-elle proférer. Ce bijou, son bébé, était d’une facilité de maniement exaspérante et extrêmement pratique étant donné qu’il était de taille idéal pour emprunter les raccourcis peu larges. Aux yeux de la concernée, le meilleur moyen de transport jamais inventé ; pour tout dire, elle les adorait.
Grimpant habilement sur le sien, elle réussit à coincer son chargement, étrangement lourd remarqua-t-elle, entre ses pieds. Une fois cela accomplit, elle démarra son « bolide ».

Quelques minutes après, August volait sagement, quoique plus rapidement que d’habitude ; elle voulait se débarrasser de cette corvée le plus tôt possible. Cet empressement lui fut fatal. Au croisement de deux venelles, son visage se crispa d’horreur ; sur sa trajectoire se tenait une femme.

***


Lorsque l’adolescente se réveilla, elle eut la sensation d’avoir dormi un siècle. Elle se demanda même ce qu’elle faisait ici. Puis elle se souvint de tout ; elle avait réussi à éviter l’adulte, de justesse, mais son Sky Touch était foutu et elle blessée. Elle essaya de mouvoir son corps à terre, en vain. Elle était paralysée par la douleur. Alors elle releva la tête, pour regarder autour d’elle, s’alertant soudain. Mais où était donc passé ce foutu colis ? Elle le cherchait quelques secondes avant de l’apercevoir enfin, aux pieds la malheureuse qu’elle avait failli tuer, ouvert, dévoilant cruellement son contenu : luisait sur le sol goudronné le canon d’un revolver.
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Lehas Min
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MessageSujet: Re: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptySam 10 Avr - 19:32

La vie avait repris au Temple. Doucement sortie de l’hiver, le beau temps revenait. Le bonheur et la joie se lisaient sur les visages heureux des prêtres. La douceur du soleil réconforté le cœur de chacun qui vivaient pour protéger. Les yeux rouges sang de Lehas posa sur cette puissante lumière dans le ciel. Elle fut totalement aveuglée. Baissant la tête, elle ne voyait au début qu’un énorme point blanc qui s’estompait au fil des secondes. Lorsqu’il disparut complètement, elle vit son maître arrivé à toute vitesse. La jeune disciple tourna la tête et fit celle qui n’avait rien vu. Elle désirait l’éviter. Hier une violente dispute s’était enclenchée entre eux. Iku piquait la nourriture de Lehas et la pauvre ne pouvait guère redemander une portion au cuisinier qui calculait seulement pour le nombre de prêtres présents. Les templiers étaient forts habitués à cette dispute, mais cette fois-ci, Lehas était fatiguée de la journée qu’elle avait eu. Le jeune maître l’avait en effet, envoyé à travers la forêt cueillir diverses plantes pour le maître soigneur du temple. Bien sûr, une balade dans la forêt de Nabudis était synonyme à combattre durant toute une journée. Ce jour là, les monstres avaient variés entre le niveau I et le niveau III, par chance d’ailleurs qu’un seul de ce niveau. Les entraînements de Iku Bahlan étaient réputés pour être extrement difficile, bon nombre de stagiaire qu’il avait eu à un moment sous son ail, était partie en dépression ou avait décider de plus devenir gardien. Quelle tristesse ! Mais La jeune invocatrice de son côté, ne désirait qu’une chose : devenir gardienne, et posséder une chimère humanoïde. Les rares fois où elle avait eu connaissance du déploiement de sa chimère sous forme humaine, Lehas ne s’en souvenait pas. Même la fois où elle avait rencontré Eather…

Iku la rattrapa rapidement, et lui attrapa le bras. La retourna d’un seul coup, il la serra contre lui, et se pencha vers elle. La jeune femme se recula d’un air dégouté et écouta le jeune prêtre qui expliqua :


« J’ai une petite chose à te demander ? Tu veux bien n’est-ce pas ? »
- Ai-je bien le choix ? Mais je ne retournerai pas dans la forêt !
- Pourquoi donc ? Aurai-tu peur ?
- Non ! Seulement, je ne veux pas y retourner ! C’est tout »


La jeune invocatrice rougit légèrement, en effet, elle n’osait avouer qu’elle ne pouvait guère plus invoquer qu’un petit louveteau à peine capable de geler une rose. La journée d’hier l’avait épuisé et sans se rendre compte, elle avait failli réussir à appeler sa chimère sous forme humaine, seulement, aucun autre monstre ne s’était présenté. A ce moment encore, Lehas l’ignorait, mais il y avait une explication forte rationnelle. Les monstres quelques soient leur niveau posséder une sorte de sixième sens, un instinct les avertissant lorsqu’un autre monstre ou, en ce cas, une chimère était à son point le plus fort et que par voix de conséquents, qu’ils allaient mourir, et cela de façon sur. Comme tous monstre qui se respecte, l’instinct de survie était le plus fort et faisait qu’ils préféraient se cacher plutôt que d’attaquer. Parfois ils tentaient leur chance à plusieurs, c’était le cas des niveaux I et II, mais là…Le retour au temple s’était fait dans le calme le plus complet. Un calme qui avait mis Lehas sur tension jusqu’aux grandes portes de chênes.
Lorsqu’au petit matin, elle avait tenté d’invoquer sa chimère, ce fut un misérable louveteau qui apparu, miaulant plus que rugissant. Lehas, totalement paniquée, l’avait révoquée et avait fuit tout lieu d’entrainement, excusant un « besoin » de calme et de méditation.

Iku remarqua le léger doute qui avait traversé le rouge des yeux de Lehas. Il continua plus suspicieux :


« Admettons. Puisque tu as l’air de vouloir éviter l’entraînement, je voulais te demander de te rendre à Anthalys, pour me trouver un livre que je désirai étudier. »

Le jeune prêtre lâcha sa disciple après avoir tenté de lui voler un baiser. Se retirant il lança :

« Et tu n’en as guère le choix ! Va à Anthalys et ramène moi le livre des morts ! Hahaha, ça fait très esclave et grand savant fou tout ça ! Hahahaha…. »

Alors que le rire stupide mêlé à une auto-conversation s’éloignait, Lehas fusilla du regard son maître. Alors elle devait se rendre à Anthalys pour trouver un livre qui devait sûrement être à la bibliothèque du temple…Cette idée l’irrita encore plus et elle partie d’un pas déterminé, elle n’irai pas à Anthalys ! Oh ça non !

La jeune femme traversa rapidement le jardin plus les couloirs du Temple en direction de la bibliothèque. Elle s’y cloîtra durant plusieurs heures à rechercher ce fichu livre. Au final, elle ne trouva rien. Fatiguée, et l’heure du repas arrivée, elle sortie de sa bibliothèque et se rendit au réfectoire. Bahlan la rejoignit lui demanda alors pourquoi elle était encore là. Les cernes présentes sur son visage, Lehas jeta un regard énervé à son maître avant de répondre qu’elle irait à Anthalys…C’était bon, elle avait encore échoué, elle s’y rendrait.

La jeune invocatrice enfila sa cape d’été. Malgré la belle journée qui se préparait, il valait mieux ne pas jouer avec le temps qui pouvait encore si facilement changé. Lehas partit vers Anthalys, où elle arriva vers le début-milieu d’après midi.

A l’entrée de la ville, comme à chaque fois, elle fixa le plus haut bâtiment de la capitale. Une immense tour ou siégeait le « gouvernement ». Elle se lança alors dans une direction…Oui bien une, attendant de trouver le premier panneau capable d’indiquer la bibliothèque…

Lehas emprunta une rue choisie au hasard. Choix bien malheureux quand une machine volante, un sky touch lui fonça dessus à toute vitesse. Elle se baissa et l’évita de justesse alors que l’engin s’en allait s’écraser contre un mur. Un paquet glissa jusqu’au pied de la jeune invocatrice, et relevant les yeux, elle regarda la couleur argenté de l’objet : un revolver. Un calibre 9mm, un magnum. Un engin bien dangereux pour une jeune fille…Lehas ne savait trop comment réagir la jeune fille avait l’air d’avoir du mal à se mouvoir, et pourtant, la jeune invocatrice ne pouvait se permettre de vraiment intervenir car malheureusement sa chimère ne serait en capacité de rivaliser avec une arme à feu…



{Désolée de la longue attente, cela fait 2 jours qu'il était prêt ><}
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August Wright
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MessageSujet: Re: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptyVen 16 Avr - 12:09

« Com… »

August marqua une pause. Et son visage se tordit en une immonde grimace sous l’effort qu’elle venait de faire. A la moindre lettre, la douleur se réveillait ; sans lâcher un grognement plaintif, elle n’avait pu prononcer qu’une syllabe. Honteuse de sa propre faiblesse, elle se s’efforça à terminer sa courte phrase :

« … bien ? »


Alors s’esquissa sur ses traits fins un sourire vainqueur et un sentiment de bien-être l’envahit. Elle se surprit à se féliciter d’avoir gagné cette victoire, ce qu’elle trouva ridicule. Comment pouvait-elle, dans un tel moment, ressentir un quelconque bonheur ? Oui, comment peut-elle se sentir joyeuse alors qu’elle allait bientôt mourir ? Car elle n’en doutait plus ; sa fin était proche, horriblement proche. Il lui suffisait de regarder cette arme sur le sol pour comprendre que son existence était finie, que demain serait une torture. Bien que la femme n’ait pas bougé, elle se l’imaginait jubilant de cette découverte. Son nom serait couvert de gloire et elle obtiendrait la richesse d’une vie bercée par des regards admiratifs et des mots tendres. Et tout cela grâce à une stupide erreur, un cruel concours de circonstances.

August s’assit difficilement sur le sol goudronné. Ce geste, si simple soit-il, lui arracha gémissements de souffrance et mots grossiers. Elle ne retenait plus ces injures qu’elle avait maintes fois tues ; elle souffrait beaucoup trop pour se permettre d’être polie.

« Combien ? »

Une fois de plus, elle répéta cette question que seule elle comprenait le but. Essayant de récupérer un souffle régulier, elle s’efforça de calmer son cœur affolé pour pouvoir terminer sa demande. Malgré les nombreuses images, représentant sa mort, qui assaillaient son espoir, elle serra les poings et pria pour ne pas trembler comme une feuille. Se montrer forte et calme, même dans les pires scénarios, c’était sa devise. Peut-être, ainsi, espérait-elle paraître plus imposante qu’elle ne l’était et ne le serait jamais ?
Elle prit une profonde inspiration, se promit d’embrasser son père avant de partir travailler la prochaine fois – s’il y en a une – et s’exclama, d’une voix quelque peu chevrotante :

« Combien veux-tu en échange de ton silence ? »


Oui, elle était en mauvaise posture et son interlocutrice n’avait qu’à ramasser le revolver à ses pieds pour l’achever ; oui, elle n’était à peine capable de bouger son petit doigt ; oui, elle savait quand proférant de telles paroles, elle signait son arrêt de mort. Et combien ces mots étaient arrogants. C’était un supplice pour sa fierté de les avoir dit. Cependant son instinct la suppliait de gagner ne serait-ce que quelques secondes avant que ce témoin gênant ne décide d’agir, avant que son sort ne soit définitivement scellé.

S’aidant du mur à sa gauche, elle réussit à mettre debout et s’avança de quelques pas vers sa cible. L’idée d’utiliser son pouvoir l’effleura un moment mais elle doutait qu’une quelconque malédiction puisse la rendre amnésique ou la faire taire. C’est pourquoi elle ne fit rien, mis à part exécuter quelques pas vers sa direction.
Alors, quand elle fut suffisamment près de l’inconnue, elle leva les mains, abandonnant la lutte avant même qu’elle n’ait commencé. Pourtant, si tout son être en donnait l’impression, son esprit, lui, réfléchissait. Les plans les plus idiots aux stratagèmes les plus élaborés, mille actions s’imposèrent d’elles-mêmes, bien que seule une poignée d’entres elles soit réalisable dans son actuelle condition physique.

Soupirant bruyamment, elle plongea son regard dans celui de la majeure. S’appliquant à être d’une sérénité déconcertante, elle pencha légèrement la tête sur le côté et murmura, odieuse à souhait :

« Tu oublies ce malheureux accident et je t’offre ce que tu désires. N’est-ce pas là un bien beau marché ? »


Tandis qu'elle se répugnait elle-même, August exécuta un rapide mouvement, qui dévoila son porte-monnaie. Bien sûr, il ne contenait à peine trois billets ; elle n’était pas très riche et aujourd’hui avait été une journée plutôt tranquille niveau livraisons mais si elle pouvait faire croire le contraire, ou même, la faire hésiter, elle aurait au moins le plaisir de mourir en ayant accompli quelque chose.


Dernière édition par August Wright le Sam 17 Avr - 10:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptyVen 16 Avr - 15:57

Le premier mot qui sortie de la bouche de cette jeune fille fut fort étrange : « com… » s’insultait-elle elle-même ? Une hideuse grimace lui arracha la douceur de son visage d’adolescente. Lehas ne broncha pas, toujours devant le révolver, affichant un visage impassible. La jeune fille, tête baissée, lança un mot ou un bout de mot suivant : « bien ». Lehas relia les deux mots ensembles pour trouver le mot « combien ». Combien y avait-il de révolver ? Un seul. Combien de balle contenait ce même objet ? Surement une petite douzaine. Combien de temps Lehas allait prendre avant d’aider cette jeune fille ? Aucun, car elle ne l’aiderait pas. La question était plutôt comment. Comment cette gamine allait-elle survivre avec une telle blessure ? En plus à Anthalys.

Lehas fixa la jeune fille sans rien dire sans rien faire, les yeux rouges bloquaient sur le visage de l’adolescente déchiré par la douleur lorsqu’elle bougeait. Elle s’assit avec peine sur le sol froid et sale de la capitale. A nouveau la jeune fille répéta : « combien » l’invocatrice hésitait même à lui répondre « j’ai compris » cependant elle s’en abstenu. Pourquoi ? Aucune idée…sûrement, parce que. Et seulement parce que. Le silence passa, et la jeune fille reprenait sa respiration. On voyait qu’elle tentait de se calmer. C’était sur. Les mots sortirent tous un peu tremblotants. :


« Combien veux-tu en échange de ton silence ? »

Cette fois-ci, une claire expression s’afficha sur le visage fin de l’invocatrice. Un sourcil se leva. Et ce n’était guère l’incompréhension qu’on pouvait lire, mais plutôt un défi. Si la jeune femme avait parlé on aurait peu pensé à quelque chose comme « tu crois qu’on peut m’acheter ! Je coûte cher », et sûrement que les moyens de la jeune blessée auraient été insuffisant. Alors que Lehas allait effectuer son premier mouvement depuis déjà plusieurs minutes, la jeune adulte se leva, difficilement mais avec l’aide du mur, elle réussit à se redresser. Les sourcils de l’invocatrice se froncèrent et encore un peu plus lorsqu’elle effectua les premiers pas vers elle. Un instant le silence s’installa dans la ruelle, on se serait cru dans une ville morte, un lieu sans vie. La tension semblait monter, et l’adolescente avec beaucoup de courage, s’avoua Lehas, lança à nouveau, tentant vainement d’acheter l’invocatrice :

« Tu oublies ce malheureux accident et je t’offre ce que tu désires. N’est-ce pas là un bien beau marché ? »

Lehas cette fois ne put s’empêcher de réagir. Un mouvement arrière de tête mêlé à un haussement des sourcils. Pour qui se prenait-elle ? Pensait-elle vraiment pouvoir acheter Lehas ? En avait-elle l’air ? L’air qu’ont les personnes corrompues. Lehas hésita à invoquer malgré tout Garm lorsque la jeune fille dégagea quelque chose sur ses hanches…Finalement, l’invocatrice avait bien fait. Il ne s’agissait que d’un portefeuille, bien mince pour quelqu’un qui voulait en acheter une autre.

Un long silence passa...un très long silence. Puis alors que la jeune fille avait la sensation de recevoir le dernier coup de grâce, Lehas passa à côté d’elle l’ignonrant totalement. Elle stoppa cependant à côté d’elle, et un souffle de vent s’engouffra dans la rue, emportant, les longs cheveux noirs de l’invocatrice. Elle baissa les yeux vers la blessure puis continua d’avancer d’un pas calme et tranquille après avoir enjambée de façon discrète le révolver.
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MessageSujet: Re: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptyMer 21 Avr - 14:39

Le visage d’August se tordit en une ignoble grimace, essai raté d’un sourire déformé par une joie intense.

Oui, oui, ignores moi ! Je ne suis rien. M’as-tu vu ? Je tiens à peine debout et te supplies si lâchement Je suis misérable, non ? Pourquoi s’occuper d’un tel être ? Ce serait perdre un temps précieux, gâcher quelques secondes vainement. Oui, oublie moi. Je ne serais bientôt plus là. Tu n’as pas à te tracasser inutilement. Ni à réfléchir au pourquoi du comment ; il te suffit de fermer les yeux et de te taire. C’est si simple… Ta vie n’en sera que plus confortable. Tu ne voudrais, tout de même, te pourrir l’existence à cause d’une imprudente armée ? Et puis, si ça se trouve, ce n’était qu’un jouet. Un innocent jouet.

Son corps s’ébranla soudainement, tandis qu’elle entamait une marche lente, un peu chancelante.

Tu as vu ? Je m’en vais. Bien sagement. Bien tranquillement. Et toi aussi, tu pars. Tant mieux, tu me gênes. Si tu n’avais pas été là, je ne souffrirais, ne tremblerais pas. J’ai été stupide. J’ai commis une erreur. Oui, une erreur qui aurait pu me coûter la vie. Mais, pleine d’une mielleuse pitié et d’une arrogance sans borne, tu n’as osé agir. M’effleurer te salirait sûrement les mains après tout ; je ruisselle de cette crasse qu’on nomme honte, je dégouline de lâcheté. M’achever dans un si pitoyable état serait, à tes yeux, un geste superflu. Oh, je ne doute pas de ta puissance, ni de ta supériorité. Je suis, même heureuse que tu sois ainsi ; car, de ce fait, je verrai demain.

La petite Wright se pencha, attrapant l’arme et le carton. Puis, elle se redressa, le regard moqueur.

Ma fierté s’indigne de cette indifférence que tu m’adresses ; mon cœur s’en ravi et bat plus rapidement, comme joyeux. Mon honneur est souillé mais ma tête demeure toujours à sa place et c’est l’essentiel. Je pourrais te baiser les pieds tant ce dédain que tu m’accordes me comble d’aise.

Quand, soudain, elle stoppa son mouvement, prise d’un doute.

Ne me dis pas que tu comptes me dénoncer ? Tu oserais ? T’en vas-tu simplement ? Comment puis-je être sûre que tu ne prononceras le moindre un mot sur cet accident ? Tu n’as daigné ne serait-ce que de m’adresser la parole. Mais peut-être était-ce voulu ? Pour que je doute de ton silence que j’espère éternel. Ou, alors, si tu n’as voulu me frapper, était-ce parce que tu ne le pouvais pas ? T’aurais-je déjà rencontré ? Non, non ! Et cette immobilité qui était tienne lorsque tu aperçus le revolver… Etait-ce parce que tu ne pouvais, alors, vaincre ?


L’adolescente jeta un regard sur l’arme qu’elle tenait dans sa main droite et fut tenté de la pointer sur l’invocatrice. Au lieu de quoi, elle s’exclama :

« Te tairas-tu ? »


Et tandis qu’elle fronçait le sourcils, devinant que menacer l’adulte ne lui serait d’aucun secours, elle se retourna lentement, doucement. Puis, balançant le magnum aux pieds de la femme, ferma les yeux et les rouvrit tout en murmurant :

« Je préfère mourir maintenant qu’entre les mains de l’Empire, après que tu m'es dénoncée. »

Son regard se fit fier. Alors August se répéta qu’elle n’était qu’une folle essayant de recouvrir un peu de dignité.

Et que fais-je si elle décide de me trouer la peau ? Et pourquoi ai-je dit ça ? Tout était bien, tout était parfait. Elle allait m’oublier, rentrer chez elle et m’abandonner, comme on délaisse un chien galeux. Oui, elle allait disparaître dans la clarté de cette après-midi maudite et j’aurais pu me lamenter d’avoir prononcé les si détestables propos de tout à l’heure. Je suis folle, folle. J’aurais pu, j’aurais pu... Je vais le regretter, c’est sûr. Comme je regrette d’avoir voulu emprunter cette rue. Comme je regrette de ne pas avoir su dire non à Joe.
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MessageSujet: Re: Le colis. [Pv-Lehas] Le colis. [Pv-Lehas] EmptyJeu 22 Avr - 14:19

La jeune fille eut un sourire vaguement dessiné sur son visage. Pourquoi une telle satisfaction ? Bien que, bien sûr, Lehas pouvait larguement l’abattre, l’achever, la tuer, la finir, enfin la supprimer. La menace avait été réelle c’était sur, lorsqu’une jeune fille atterrit devant vous avec un révolver, que penser ? Hors qu’elle désirait vous abattre. Cela aurait été les pensées d’une personne « normal » un besoins de se défendre. Seulement, Lehas ne s’était pas sentie menacer, et avait plutôt pensé à une maladresse de cette jeune fille. Et puis, qui voudrais-tu tuer Lehas ? L’empire ? Non, son niveau était trop bas, sa chimère ne restait qu’un “gros loup” aux yeux de l’empire. Même s’ils n’aimaient pas trop ce « gros » qui s’accordait avec le « loup ».

La jeune fille avait un réel sourire mêlé entre le satisfait et le machiavélique comme si elle allait ramasser l’arme pour tuer Lehas. Mais il ne fallait pas être bête, c’était seulement, la douleur qui lui tordait le visage ainsi.
Lehas marchait paisiblement, ne cherchant guère à se presser, dans son dos, la jeune adolescente avait ramassé l’arme et le carton dans lequel il était avant la chute. C’était aussi pour cela que l’invocatrice n’avait guère bougé. Il s’agissait ici d’une livraison. Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Toutes ces questions n’intéréssaient pas Lehas, et elle ne voulait en aucun cas la réponse, cela l’écœurait plus qu’autre chose que de savoir à quoi une arme allait pouvoir servir. Lehas sentit dans son dos la jeune adolescente la fixait. Tournant légèrement la tête, elle stoppa et malgré sa « non-envie » d’invoquer Garm, elle posa discrètement sa main sur son arme, prête à réagir dans le pire des cas. La petite voix de la jeune fille se fit entendre :


« Te tairas-tu ? »

Réponse : Non. Lehas avait envie de dire cela pour le pure plaisir, seulement, un plaisir comme cela aurait pu tourner au drame, avec peut-être une mort certaine. Non chez Lehas, mais chez cette jeune gamine, un peu paniquée qui devait sûrement faire livrer des colis, pour gagner un peu d’argent. Silencieuse et agacée, Lehas se retourna, ses yeux rouges se plongèrent dans les yeux bleus de son interlocutrice. Le silence se fit aussi pesant que précédemment, la jeune fille se retourna alors et lança le 9mm au pied de Lehas. L’invocatrice fixa l’arme à ses pieds et releva son visage avec un soulèvement de sourcils. Que lui voulait-elle...?

« Je préfère mourir maintenant qu’entre les mains de l’Empire, après que tu m'es dénoncée. »

La réponse fut rapide, et cette fois Lehas ne put se retenir de sourire, moqueuse. Cette fois, Lehas du parler, et exposé à son tour son point de vue, seulement, elle ne le fit pas. Sa voix glaciale s’éleva dans la ruelle silencieuse :

« Quel est ton nom ? Je ne te dénoncerai pas à l’empire, et puis pourquoi ? Je n’ai vu qu’un jouet moi. »

Lehas frappa du pied dans le magnum et l’envoya glissait jusqu’à la jeune adolescente, à nouveau Lehas lança :

« Je pense que tu vas devoir changer l’arme, elle semble bien abîmée maintenant. »
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