Une étrange fuite qui se voulait nocturne. [Libre ♥]

Niji regarda à travers l'une des nombreuse fenêtre de la villa des Lenaic :
En ce jour d'automne où quelques rares nuages se baladait dans le ciel, Niji se sentit vide. Elle voulait s'évader de son travail de gouvernante, où elle nettoyait, cuisinait, et s'occupait des enfant de Mr Lenaic. Elle voulait s'évader de son train train quotidien, pour une seule chose : voir les étoiles.
Niji adorait les observer. Depuis qu'elle était toute petite, la vue du ciel dans la nuit la ressourçait. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle, puis prit une décision : cette nuit, elle allait s'échapper. Qui allait s'en rendre compte, si elle était de retour à l'aube ? Un petit sourire s'échappa de ses lèvres, et elle eut tout à coup, l'envie que soleil se couche plus vite.

Après une soirée qui lui parut très longue, elle coucha Jaezakel et Eireen. Puis elle attendis longtemps de guetter la lumière s'éteindre dans la chambre de son patron, signal qu'il s'était couché à son tour.
Elle enfila un manteau en laine et prit un petit sac où elle fourra sa carte bancaire et Jeanne, sa peluche. Puis elle partit sans un bruit.
Elle s'aventura dans les quartiers aristocratiques (où elle ne risquait pas de tomber sur une racaille, non loin de là), où la nuit était éblouissante, par toutes ses lumières, qui éclatait dans l'ombre de minuit, cachant aux passage les étoiles, invisibles sous les feux de la ville. L'air était souillé par la pollution, mais ce n'était pas cela qui gênait la jeune gouvernante. Elle n'avait qu'une envie : voir les étoiles, et pour cela, elle devait s'échapper d'Anthalys.

Avançant à pas de chat, craignant que les dernières personnes qui se baladait encore à cette heure tardive ne la reconnaisse et rapporte sa fuite à son employeur, elle réfléchissait au moyen de s'échapper de tout cet univers urbain, puis, une solution ne tarda pas se montrer devant elle :
Un bus de touriste.
Elle s'approcha de l'énorme véhicule jusqu'à l'entrée, et demanda au conducteur :

"- Où donc allez vous, mon brave ?
- On fait tout Soralya, ma ptite dame ! Et à petit prix ! Lui répondit t-il, accompagné de grands gestes de mains, parfaitement inutile.
- Et... Y a t-il un moyen de revenir ici avant l'aube ? Demanda-elle, anxieuse de savoir si elle retournerai à tant à la maison.
- On ne peux pas faire le tour de Soralya en une nuit ! Mais si vous pouvez descendre quand vous voulez, et en prendre un autre qui vous ramènerai ici ! En plus il y a un tarif pour les jeunes qui conviendrai parfaitement pour l'argent de poche d'une petite jeunette dans ton genre..."

Niji observa le monsieur : celui-ci ne semblai être intéressé que par l'argent. Tant mieux, finalement. Il n'ira pas ragoter.
Elle monta dans le véhicule, paya le monsieur avec sa carte bancaire (ce qui sembla le ravir), et décida de descendre dès qu'elle verrait les étoiles.
Seulement ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était de voir tout les touristes en plein sommeil, ce qui lui rappela qu'elle non plus, elle n'avait pas beaucoup dormit. Elle s'assit dans un siège qu'elle trouva incroyablement confortable... soporifique... Elle observa le ciel par la fenêtre à côté d'elle, et sentit la fatigue qui s'emparait d'elle. Ses yeux se firent lourds, et elle plongea dans les doux bras du sommeil.

Alors qu'elle faisait des rêves nuageux, elle sentit tout à coup une espèce de fraicheur sur son dos. Elle ouvrit légèrement les paupière, et les referma d'un coup, crispé. Une lumière éblouissante venait de frapper ses pupilles engourdies par... une longue nuit de sommeil.
Lorsqu'elle se souvint de ce qu'elle faisait la veille, elle se leva en sursaut :
Et vit qu'elle était par terre, allongée sur l'herbe fraiche d'une gigantesque plaine, au milieu de nul part.

"Miiiiince, mais où je suis tombée, moi ? Quelle heure est-il ? Les étoiles ! Raté, zut ! >.< Mais où je suis ?"

Cria-t-elle en se lamentant toute seule.

Toute seule ? ... Pas si sur...

- Hé ! Tait toi un peu. Il y en a qui essaye de dormir !

Alors qu'elle geignait en regardant le ciel, elle vit soudain un petit rond noir qui pendait dans le ciel. Elle mit un certain temps à comprendre que c'était un objet qui lui tombait dessus, et elle se dégagea de la trajectoire de la bouteille d'alcool deux seconde avant qu'elle ne percute le sol en un gros fracas qui fit "KLING".

Spoiler:

Niji se demanda alors si elle n'avait pas la berlue. Une bouteille d'alcool sortie de nul par venait s'éclater à un mètre d'elle. S'en suivit d'une grosse protestation qui la fit sursauter :

- Hé ! Tait toi un peu. Il y en a qui essaye de dormir !

La voix était féminine, mais le ton était tout ce qu'il y avait de plus masculin. Niji s'imagina alors une femme, aux petits yeux vilains, avec un gros nez couvert de verrue une énorme bouche aux lèvres gercées ne sachant dire que des méchancetés, un visage affreux couvert par une énorme touffe grise étant censé lui servir de cheveux. Une horrible tête haussé sur un énorme corps obèse et suant.
C'est lentement que Niji se retourna. Seulement la femme qu'elle venait d'imaginer n'existait pas. C'était une jeune fille, aux longs cheveux rouge flamboyant, aux visage rayonnant de fraicheur, allumé par deux billes turquoises qui lui servaient d'yeux qui venait de hurler. Elle était habillé étrangement, un grand chapeau, une cape avec en dessous un petit pull rouge, et un short de la même couleur. Simple comme bonjours et intriguant à la fois. Niji avait du mal a croire que c'était elle qui venait de crier, et encore moins de jeter cette grosse bouteille d'alcool sur elle, même si celle-ci semblai vraiment énervée. Elle semblait tenter de se rendormir, sans y parvenir.
Niji était plutôt inquiète d'aller lui parler, vu qu'apparament, elle était plutôt dangereuse, sous ses airs angélique. Son chapeau lui rappela vaguement celui d'un moussaillon.
Mais bon. Comme elle était la seule présente avec Niji, elle s'approcha, toute intimidé :

- Ex...excusez moi d'avoir crié.

Dit-elle, espérant calmer un peu l'inconnue. Elle regarda vers les côtés, comme pour vérifier s'il n'y avait vraiment pas une autre personne qui pourrait l'aider. Mais non, les deux jeunes femmes étaient seules sur cette vaste plaine verte d'une herbe fraiche s'étendant à perte de vue. Elle soupira, puis lui dit :

- Pourriez vous me renseigner, s'il vous plait ? Tout en se penchant légèrement.

- Un renseignement ? Tu sais, rien n'est gratuit.

- Allez de-stress, je rigolais. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Niji, tout en demandant son renseignement, regarda la jeune femme : elle s'était laissée tomber dans l'herbe, et s'était positionnée avec les bras croisé derrière sa tête, les jambes écartée : comme un garçon. Elle fermait les yeux. Pour profiter de la douce chaleur du soleil allié à la fraicheur de l'herbe ? Pour tenter de faire un peu le vide et se calmer ? Pour ne pas la voir ? Même si c'était celle qui semblait la proposition la moins justifiée, Niji penchait surtout pour la dernière, ce qui la mit mal à l'aise. Elle songea alors à s'allonger à son tour, puis trouva que ce serai mal poli de s'installer de cette manière près d'elle. Mais rester debout la dérangeait, c'était comme si, dans son impolitesse masculine, l'inconnue la regardait de haut : alors que c'était Niji qui était debout. Non, en fait, c'était carrément comme si elle l'ignorait parfaitement, en fermant les yeux. Niji, gênée, se contenta de s'accroupir à ses côté : histoire de lui faire comprendre que son attitude la gênait.
D'un coup, la rouquine leva une paupière, re-dévoilant une de ses bille bleue, qui tout à l'heure, semblait avoir la même teinte que le ciel, mais qui maintenant tournait presque au gris, au soleil. Les pupilles de Niji était elle, couleur améthyste, et son violet ne reflétait pas beaucoup d'autre couleur, que ce soit sous la flotte ou le beau temps. Son oeil se referma, et d'une voix grave et sérieuse, dit :

- Un renseignement ? Tu sais, rien n'est gratuit.

Cette fois, Niji était encore plus gênée. Elle n'avait jamais rencontré une personne qui lui demandais de l'argent en échange de renseignement. Il fallait vraiment être avare pour réclamer de l'argent en échange d'une chose aussi simple, mais Niji ne s'en aperçut pas, naïve comme elle était. Elle fouilla légèrement sa poche, et sa sacoche, elle avait sa carte bancaire. Mais au milieux des plaines, impossible de tirer de l'argent. Elle vit aussi son keitai, et en profita pour envoyer un mail à son patron, discrètement.

"Ici Niji, je suis désolée, je suis partie tenter de voir les étoiles cette nuit. J'ai prit le bus et je me suis malheureusement endormie. Je viens de me réveiller, et je suis... au beau milieux d'un vaste terrain d'herbe. Je ne sais pas où je suis, mais il y a quelqu'un avec moi. Je ne serrai certainement pas là pour dîner !"

Niji n'était pas très intelligente, de dire la vérité, mais elle avait horreur du mensonge. Elle était très honnête, et considérait que mentir souillait son âme. Elle avait passé le passage du "la personne avec moi ne risque pas de m'aider, vu qu'elle m'as lancé une bouteille de verre" pour ne pas l'inquiéter. En tout cas, la personne en question ouvrit les yeux, et Niji rangea vite son keitai.
L'inconnue sourit alors, ce qui fit limite sursauter une nouvelle fois Niji. Elle ne s'y attendait pas. Et encore moins que celle-ci ne lui saisisse l'épaule amicalement, et lui déclare d'une voix qui lui parut enfin approprié à son âge et son sexe :

- Allez de-stress, je rigolais. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Niji poussa un soupir de soulagement, et sourit à son tour. Finalement la personne allait l'aider. Elle était plutôt étrange, mais qui ne l'aurai pas trouvé sympathique en la regardant sourire ? L'inconnue retira sa main de son épaule, mais conserva son expression qui semblai dire "Je blaguais !" ce qui fit rougir légèrement Niji.

- Je me suis réveillée ici, après avoir prit un bus. Où sommes nous...?

- Ici t'es à la Plaine de Spira. Déjà entendu parlé peut-être ?

- Oh faite. Je m'appelle Hikari alors ne me vouvoie pas je n'aime pas vraiment.. ça me donne l'impression d'être.. vieille. Serait-tu décidé à me dire comment tu t'appelle ?

- Ici t'es à la Plaine de Spira. Déjà entendu parlé peut-être ?

Le regard de niji se brouilla, devint sombre. Elle n'était plus là, elle ne voyait plus Hikari. Elle était plongée dans ses pensées, tentait de se retrouver dans les souvenirs de ses cours de géographie qui n'avait duré que deux ans, dans son école d'invoqueur, environs deux heures par semaine. Les plaines de Spira, ça ne lui disait absolument rien, dans un premier temps. Des plaines, dans Soralya, il y en avait, s'était sur, mais à peu près vers tous les bord du monde.
"Spira", c'était au Nord, à l'Est, à l'Ouest ou au Sud ? Cherchant en vain dans ses souvenirs proche, elle se résigna, et tenta de plonger encore plus loin :
Les histoires de ses parents. Certes, elle ne les avait connu que dans sa petite enfance, certes, ils étaient négligeant, à son égard... Mais, lorsqu'ils racontaient des histoires à ses frères et sœurs, Niji les écoutait, assise un peu plus loin, assez loin pour faire croire à ses parents qu'elle ne les entendait pas. Elle avait gardé ses histoires dans ses souvenirs un peu comme une fille met ses vieux jouets d'enfance dans un coffret secret dont elle seule a la clef. "Plaine de Spira"... Oui, le nom de ses plaines avait bien surgit un jour. Elle se souvint que c'était son père qui l'avait raconté :
L'histoire d'une petite fleur bleue, à l'odeur très subtile, qui avait poussé dans la ville d'Anthalys, entre deux dalles de béton. Elle charmait tous les passants, et elle était si jolie que personne n'osait la toucher. Mais c'était au plus grand malheur de la fleur qui se sentait bien seule et qui luttait contre la pollution. Elle ne rêvais que d'une chose : être entourée d'autres comme elles, de toutes les couleurs, de toutes les senteur : de ne plus être une chose unique et remarquable comme une fleur au milieux du sable, mais dans un bain de choses semblable à elle, où elle formerai l'une des teintes d'un magnifique bouquet, ou elle pourrais respirer, à son aise. Lorsqu'on est un bouton, on est toujours plus beau accompagnée, et la petite bleue se sentait si triste qu'un jour, son souhait arriva dans l'oreille d'une nomade capable de sentir l'âme des végétaux. Elle s'était approchée d'elle, et l'avait ceuillie, et à son plus grand bonheur, elle l'avait amenée dans les plaines de spira, ou elle la replanta au milieu de centaines de fleurs. On eut dit que pour la remercier, la fleur lui donna son odeur si subtile, et que la nomade sentit si bon que son odeur la fit réussir dans toutes les facettes de se vie.

Voilà ce qu'on avait raconté. Et si on suivait la logique de cette histoire, la nomade l'avait emmené de la ville à la plaine de Spira. Si la fleur avait survécu entre les deux lieux déterrée, c'est que la distance n'était pas énorme, ce qui la rassura.
Son regard se dé-brumisa, et elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Il y avait vraiment des fleurs, mais elles étaient étouffées par l'herbe. Niji pu apercevoir que quelques unes étaient bleue, ce qui voulait dire que cette histoire était peut-être vraie. La voix masculine d'Hikari stoppa sa rêverie :

- Oh faite. Je m'appelle Hikari alors ne me vouvoie pas je n'aime pas vraiment.. ça me donne l'impression d'être.. vieille. Serait-tu décidé à me dire comment tu t'appelle ?

Elle sursauta, surprise d'un changement si brusque de sujet dans son esprit. Elle mit même quelques secondes pour saisir le sens de sa phrase. Elle ravala le chat qui s'était formé au fond de sa gorge, et elle répondit :

- Hikari, c'est un beau prénom... Ça signifie lumière, tu le savais ?

Elle s'appliqua pour la tutoyer, car ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Loin l'envie d'étaler son savoir du language, elle avait juste fait le rapprochement avec son propre prénom :

- Moi je me nomme Niji, et ça signifie arc-en-ciel. Si ton prénom n'existait pas, le mien non plus, hein ? On a besoin de lumière pour créer un arc-en-ciel !

Dit-elle, d'une voix douce accompagné d'un grand sourire.

Du nouveau?

J'attends :S